Il aura fallu attendre 12 ans pour voir enfin porté sur grand écranle troisième roman de Nicolas Rey, »Un début prometteur », initialement publié en 2003 et sorti au cinéma le 30 septembre 2015. A cette époque le jeune auteur, cinéphile passionné qui cite régulièrement son film culte « Un monde sans Pitié » (d’Eric Rochant), avouait déjà rêver de transposer son univers sur pellicule… Ce sera finalement sa compagne Emma Luchini qui s’y collera (en l’associant au scénario), en réactualisant quelque peu sa structure mais en conservant les préoccupations de l’auteur: le premier amour, les désillusions de la jeunesse, ses renoncements, mais également ses espoirs.
Auteur : Nicolas Rey
« L’amour est déclaré », nouveau roman 2012 de Nicolas Rey (et adaptation audiovisuelle)
Très attendu après le succès de son Léger passage à vide vendu à 100.000 exemplaires, Nicolas Rey, toujours chroniqueur sur France Inter, revient avec qu’il fait de mieux : un nouveau roman d’amour, « L’amour est déclaré » (sortie le 13 septembre 2012), celui d’une renaissance semble nous dire le communiqué. En outre, son 3e roman « Un début prometteur » sera adapté à l’écran :
« Un léger passage à vide » : Nicolas Rey, au plus bas, écrit-il un livre au plus haut ? (rentrée littéraire janvier 2010)
Avec « Un léger passage à vide », Nicolas Rey revient en librairie après 4 ans d’absence. En littérature, ce sont les fêlures, les douleurs, les parts sombres qui font souvent les plus beaux livres (voir article sur la honte comme essence de la littérature). Que Nicolas Rey ait choisi de reprendre la plume pour raconter « ses mauvaises passes et moments dingues » comme il l’écrit en 4e de couverture (particulièrement réussie au passage) était donc une bonne idée en soi.
Nouveau roman de Nicolas Rey pour les 10 ans des éditions « Le Diable Vauvert » et nouvelle sur Disneyland…
Nous vous donnions en juin dernier quelques nouvelles de Nicolas Rey (actuellement sur France Inter dans l’émission de Pascale Clark, « Comme on nous parle » et sur TPS). A cette époque, ses projets d’écriture étaient au point mort. Mais voici que cet été, un regain d’inspiration a donné naissance à un nouvel ouvrage qui vous expliquera notamment l’absence trop longue de l’écrivain sur la scène littéraire. Intitulé « Un léger passage à vide », il sera publié le 5 janvier 2010 aux côtés d’une pléiade de romans des auteurs emblématiques du Diable Vauvert qui fête ses 10 ans. Il a aussi écrit une nouvelle sur Disneyland pour un recueil publié chez Flammarion aux côtés d’autres jeunes auteurs.
A quoi pensait Roger Federer ? Une balle de match ré-écrite par Nicolas Rey
A quoi peut bien penser à l’instant fatidique, celui qui est à une balle de devenir enfin champion ? Dans le cadre du « double-jeu » entre Nicolas Rey et Philippe Delerm pendant le tournoi de Roland Garros, c’est ce que s’est amusé à imaginer l’auteur de « Courir à trente ans » dans son ultime chronique (intitulée « Le samouraï ») sur la finale de Roger Federer. Ou l’art de transfigurer la victoire en mariage sacré… :
Quand Roland Garros inspire les auteurs : Nicolas Rey, Philippe Delerm, Dupuy-Berberian
Les auteurs transforment leur stylo en raquette le temps du tournoi de Roland Garros et nous livrent des textes inspirés des matchs et de l’ambiance du Central. Nicolas Rey, Philippe Delerm ainsi que le duo de dessinateurs Dupuy-Berberian se sont prêtés au jeu… set et match !
Chaque jour, du 28 mai au 7 juin, ils portent « Un Autre Regard » drôle, émouvant ou même cynique sur les matchs écoulés. Outre leurs billets d’humeur, on pourra apprécier plus particulièrement les questionnaires thématiques auxquels les écrivains ont répondu. Les réponses de Nicolas Rey (qui rêve de voir Federer gagner, « question de style » écrit-il) suivies de celles de Philippe Delerm :
A propos d’un (premier) baiser : Nicolas Rey, Arnaud Cathrine, Niccolo Ammaniti, Anna Rozen, Lola Gruber, Jeffrey Eugenides, Matzneff, Fitzgerald, Bukowski, Djian, Sagan…
A l’occasion de la Saint Valentin, fête des amoureux, commerciale certes mais à laquelle on aime se prendre au jeu, Buzz… littéraire s’intéresse plus particulièrement au (premier) baiser, version littéraire. Celui sur lequel une existence peut basculer. Un homme, une femme, un premier rendez-vous et l’espoir brûlant de lèvres qui se scellent et se goûtent enfin. Mais avant ce baiser décisif, le prélude délicat et sensuel, hésitant, timide, maladroit ou au contraire fougueux, brutal… Des préliminaires qui s’éternisent parfois avant « d’oser » : Les écrivains « nouvelle génération » et leurs prédecesseurs nous offrent quelques belles scènes « d’avant baiser » et ses conséquences… Lyrique, blasé, émouvant ou poétique. Florilège :
Nicolas Rey sur Canal+ à la rentrée
Suite à l’arrêt de l’émission « Culture et dépendances » sur France 3 où il était chroniqueur depuis plusieurs années, l’écrivain Nicolas Rey (avec Mademoiselle Agnès) rejoint Pascale Clark, dans son émission En aparté sur Canal +, avec qui il a déjà travaillé sur France Inter (dans le cadre de son émission « Tam Tam, etc »). Le magazine devient journalier (en direct chaque midi) au lieu d’être hebdomadaire. Un débat d’actualité et une rubrique « people » seront ainsi ajoutés. Pas de mention d’une chronique littéraire hélas…
17 ans et 546 jours : une nouvelle inédite de Nicolas Rey dans Madame Figaro
Saison estivale oblige, les magazines offrent leurs pages aux romanciers pour cette époque propice à la lecture. Dans son dernier numéro, le Madame Figaro consacré à l’île de Ré invite le romancier Nicolas Rey (dont le dernier roman, Vallauris plage, est paru en juin dernier) à conter un « souvenir d’été » inédit en forme de nouvelle. Il choisit de se remémorer son adolescence (une tendance décidément très en vogue chez les trentenaires !) et joue ainsi le refrain amer des premières désillusions à travers un joli récit frais et attachant, où le jeune narrateur, entraîné par une maudite Mathilde dans une impasse sentimentale, échoue sur l’Ile de Ré… Une coïncidence amusante avec son premier roman « Treize minutes » où le jeune romancier, non encore journaliste pour le Figaro, écrivait ironiquement dans ses premières pages à l’occasion d’une soirée étudiante : « Sur la piste j’ai vite repéré une petite qui semblait tout droit sortie d’un reportage du Figaro Magazine sur les familles nombreuses en vacances à l’île de Ré. » Les afficionados peuvent encore, pendant quelques jours, se la procurer d’urgence en kiosque !
Vincent Ravalec, Philippe Jaenada, Nicolas Rey, François Bégaudeau racontent leur meilleur souvenir foot…
Le magazine Epok, l’hebdo gratuit de la Fnac, a sorti il y a quelques semaines dans son numéro du 19 au 25 mai un « 100% foot ». on y trouve un intéressant dossier sur les confidences d’écrivains (mais aussi d’acteurs, de chanteurs ou de politique…) sur leurs meilleurs souvenirs de coupe du Monde …
Courir à trente ans de Nicolas Rey sort en poche « Nouvelle génération »
Signalons la sortie en poche (J’ai lu/ Nouvelle génération) de « Courir à trente ans », 4e roman de Nicolas Rey paru en 2004 Courir à trente ans quasiment simultanément à la sortie de son nouvel opus Vallauris Plage que nous présentions récemment. Une jolie couverture qui rend hommage à la phrase de l’auteur devenue célèbre : « A Paris, le soir, les mots d’amour s’échangent en fraude dans les salles de bains avec un téléphone portable. C’est la raison pour laquelle, vue d’avion, la ville scintille à ce point. »
Vallauris plage de Nicolas Rey : Liaisons dangeureuses sous le soleil de la Riviera…
Il a quel goût le nouveau Nicolas Rey ? Un goût moite, brûlant, un goût de perdition dangereuse, d’eau trouble salée et de sensualité. Pour son cinquième et très attendu roman « Vallauris plage », l’écrivain a tenu sa promesse : s’échapper de l’autofiction de trentenaires pour livrer un roman noir mêlant le sang aux passions destructrices… Pour autant, il ne décevra pas les fidèles de la première heure qui retrouveront avec plaisir son talent délicat et subtil pour décrire les bas-fonds du désir, les impasses sentimentales et la quête d’absolu…
Treize minutes de Nicolas Rey : « Certains respectent les églises. Moi, c’est devant l’éphémère que je m’agenouille. »
Premier roman de Nicolas Rey, oserait on déjà dire oeuvre de jeunesse ?, Treize minutes est la tranche de vie vertigineuse d’un jeune homme épris d’absolu. Jusqueboutiste dans ses sentiments qu’il s’agisse d’amitié, de désir ou d’amour. Mais à notre époque est ce bien raisonnable ?
L’énergie d’écrire par Nicolas Rey : « Et puis y’a une idée qui vient alors là vous essayez de prendre soin d’elle comme d’un enfant malade »
Ecrire en étant sobre n’est pas tâche aisée pour Nicolas Rey, confesse-t-il au détour d’une interview à l’occasion de la sortie de son nouvel opus Dos au mur , dans la veine de son précédent succès Un léger passage à vide , relatant son combat contre ses démons et addictions. Il évoque dans son livre notamment les pannes d’inspiration qui peuvent parfois mener jusqu’à la tentation du plagiat… Il explique ici plus en avant sa méthode pour ne pas céder à la procrastination et vaincre la page blanche, ennemies jurées de l’écrivain. Et racontée par Nicolas Rey, cette routine d’écriture qu’il confie, devient un épisode épique voire héroïque, où chaque nouvelle phrase se transforme en exploit pour aller au bout de ses chapitres jour après jour ! Extrait