« Appel du pied » de Wataya Risa débute avec cette phrase simple mais percutante: « La solitude me sonne dans la tête. Un son de clochette très aigu, à me casser les oreilles. »Ce 2e roman d’une toute jeune japonaise âgée de 19 ans, et qui dit avoir mis 6 mois à l’écrire, s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires au Japon, il a été récompensé en 2003 du prix Akutagawa (en même tant qu’Hitomi Kanehara et quelques années après leur aîné, Murakami Ryu pour « Bleu presque transparent », autres teen-fictions, également jeunes lauréats de l’Akutagawa, l’équivalent de notre Goncourt au Japon), après avoir remporté à dix-sept ans, le prix Bungei en 2001, pour son premier roman, « Install », écrit pendant ses vacances scolaires. Ce roman dessine un (auto ?)portrait sensible et intimiste de l’adolescence et des années lycée vues du côté des laissés pour compte, « les exclus » de la classe…
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