Auteur : Will Self

« Teen Spirit » de Virginie Despentes devient une comédie grand public sur grand écran (« Tel père, telle fille »)

Le 1er août 2007 sortira sur grand écran l’adaptation ciné (intitulée un peu plus platement « Tel père, telle fille ») du roman nirvanesque, « Teen Spirit », de Virginie Despentes publié en 2002 chez Grasset. Ce roman, victime de nombreuses critiques négatives -plutôt sévères- lors de sa parution (jugé « vulgaire », « simpliste », « démago », « caricatural » ou encore de « vague clownerie »…) relate l’histoire de Bruno – interprété par Vincent Elbaz -, rockeur et écrivain ratés, la trentaine, glandeur irresponsable et squatteur (chez sa copine Elodie Bouchez), apprenant brutalement qu’il est le père d’une fille de 14 ans au caractère bien trempé (à la mère aussi bourgeoise et overbookée qu’il est oisif et fauché) ! D’abord sous le choc et inapte à gérer une adolescente (incarnée par la toute jeune inconnue Daisy Broom), Bruno fera progressivement son apprentissage de la maturité et de son rôle paternel. Les « blondes » Frédérique Bel et Léa Drucker complètent le casting, tandis que le critique rock et écrivain Patrick Eudeline a joué les consultants artistiques sur le film et servi d’inspiration au personnage principal. Il campe également une sorte de manager défoncé, réduit à vendre des fringues aux puces pour vivre, et incarnant un père d’adoption d’Elbaz.

« La Théorie quantitative de la démence » (The Quantity Theory of Insanity) de Will Self


Dans « La Théorie quantitative de la démence », Will Self, un des auteurs britannique en vogue, sacré par la prestigieuse revue littéraire britannique Granta comme « chef de file de la nouvelle fiction anglaise », s’est donné pour mission d’explorer et de mesurer, tel un entomologue, les différentes formes de folie qui peuplent notre quotidien, et plus particulièrement celle des quartiers populaires de Londres, de Camden à Gospel Oak en passant par Crounch End… Charles Bukowski qui a dit « Certains ne deviennent jamais fous… Leurs vies doivent être bien ennuyeuses » aurait sans doute apprécié cette auscultation du « plus sacré des sanctuaires modernes » : l’esprit.