On entend beaucoup parler de Valérie Tong Cuong ces derniers temps pour son dernier opus « Providence » (paru en avril 2008), un roman choral souvent comparé par la critique au film « Magnolia » (d’Anderson) et qui est d’ailleurs en cours d’adaptation ciné. L’occasion de revenir sur l’un de ses précédents succès publiés en 2003, « Ferdinand et les Iconoclastes » (disponible en poche Nouvelle génération, J’ai lu). Quatrième roman de l’auteur qui aime à cultiver les histoires plutôt noires voire désespérées où le mal-être, l’inadéquation à soi et la non intégration aux autres prédominent (notamment «Big», «Gabriel» et «Où je suis»)… Cette mère et « femme de » (elle est l’épouse d’Eric Tong Cuong, golden boy de la pub reconverti dans l’industrie musicale), ex professionnelle de la « communication », passée aussi par la case journalistique avant de s’adonner à l’écriture et à la musique (chanteuse sous le pseudo de « Qvoice » au sein du groupe electro trip-hop « Quark »), a fait grand bruit à l’époque de la sortie de ce roman, récoltant des critiques enthousiastes.
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