Pavé culte, Le bûcher des vanités de Tom Wolfe reste l’oeuvre phare (et le premier roman) du dandy terrible des lettre américaines. Publié en 1987 et écrit en plein Reaganisme (à l’âge de 57 ans), ce best-seller mondial, porté a l’écran par Brian De Palma (affiche ci-contre), est un portrait en coupe sans complaisance d’une société américaine aveuglée par son matérialisme et sa soif de pouvoir, à travers la chute inexorable d’un golden-boy en pleine gloire.
Auteur : Tom Wolfe
Nick Mac Donell et Tom Wolfe : l’enfant terrible de Harvard et le dandy des lettres américaines
Ce représentant de la toute jeune génération et ce vétéran de la littérature américaine publient curieusement deux ouvrages qu’il paraît intéressant de rapprocher. Alors que le premier rempile avec un roman trash d’étudiants américains privilégiés (Le troisième frère), le second dénonce justement les dérives (déviances) des étudiants dans « Moi Charlotte Simmons ». Au delà de leurs thèmes communs, ces deux auteurs, a priori opposés, entretiennent tous les deux des liens étroits avec le journalisme dit narratif.
Derniers commentaires