Débutant en 2004 avec l’écriture de sa pièce « L’Autre », alors âgé de 25 ans, Florian Zeller aura signé pas moins de neuf pièces, près de 11 ans plus tard, tout en continuant d’écrire, plus épisodiquement, ses romans (son dernier en date La jouissance en 2012). Une productivité qui s’accompagne d’un succès éclatant et qui ne fait que se confirmer un peu plus au fil des années. Une véritable œuvre cohérente et riche s’est ainsi construite explorant ses thèmes fétiches que sont la relation amoureuse, la fidélité, le marivaudage, mais aussi les relations filiales, générationelles et plus largement la famille. A tel point qu’aujourd’hui il compte parmi les dramaturges qui s’exportent le mieux avec des traductions et des représentations a travers le monde !
Auteur : Florian Zeller
« La jouissance » de Florian Zeller, extrait choisi : « Tentative de définition du verbe « vieillir » «
Avec son titre plus que jamais kundérien, influence majeure de l’auteur depuis ses premiers romans comme « Les amants du n’importe quoi », le cinquième roman de Florian Zeller, publié après avoir signé diverses pièces de théâtre (à succès) dont la prochaine « Le père » sera jouée à partir du 20 septembre, suscite, comme d’habitude des réactions vives, entre ses détracteurs et admirateurs. Sous-titré « Un roman européen », le livre se veut ambitieux en cherchant à relier l’histoire d’un couple trentenaire (passion charnelle, éloignement et rupture) et celle de la construction européenne (enthousiasme, distance, indifférence). Ses deux héros, Nicolas et Pauline, incarnent une génération pour qui la quête de jouissance individuelle prime sur l’idéal collectif (de la famille ou plus largement de la société). Un beau passage, assez pessimiste, à découvrir au sujet du cap de la trentaine :
Florian Zeller poursuit sa carrière théâtrale…
Si l’auteur des amants du n’importe quoi n’a publié aucun roman depuis près de 4 ans (avec Julien Parme en 2006), il n’en reste pas moins actif côté scène avec l’écriture de deux nouvelles pièces, après « L’Autre », « Le Manège », « Si tu mourais » et « Elle t’attend » :
Florian Zeller et David Foenkinos : la rentrée littéraire des romanciers … au théâtre ! (+ extraits)
Le premier est un habitué des planches. Le second frappe pour la première fois les trois coups (après s’être essayé au court-métrage « Une histoire de pieds » avec son frère, directeur de casting). Tous deux explorent le thème du couple, de l’amour, chacun dans leur registre. Tous deux sont publiés dans la nouvelle collection théâtre de Guillaume Robert (Flammarion). Deux auteurs, Florian Zeller (en répétition avec Lætitia Casta, à la une de « Point de vue », en photo ci-dessous) et David Foenkinos, un drame sur le mensonge amoureux, « Elle t’attend » (un peu chahuté dans les critiques presse néanmoins…) et une comédie dans sa veine loufoque habituelle, « Célibataires », pour un seul plaisir.
Interview de Florian Zeller (dernier roman : « Julien Parme »), Salon du livre 2008 (4/6)
Suite de nos rencontres avec les écrivains à l’occasion du Salon du livre 2008 à Paris… Cette année encore Florian Zeller prend place sur le stand Flammarion du salon du livre. Un comité d’accueil attend son arrivée. Pourtant, le jeune auteur de 29 ans, n’a pas de nouvel opus à dédicacer. Son actualité ? La sortie en poche de Julien Parme et sa participation au recueil de nouvelles « 10 ans 10 auteurs 10 nouvelles » (à l’occasion des 10 ans de la collection « Nouvelle génération » des éditions « J’ai lu »). L’occasion de prendre de ses nouvelles et d’analyser avec lui ce mouvement de « littérature nouvelle génération » dont il est l’un des auteurs phare, mais aussi de papoter de Jean-René Huguenin, de Shakespeare, de sa passion du théâtre ou encore de son rapport ambivalent à Internet… Un grand merci à Florian Zeller pour avoir pris le temps de répondre à nos questions avec précision et richesse (+ Tribune libre sur Florian Zeller à lire en complément, en commentaire ci-dessous) :
« Neiges artificielles » de Florian Zeller, Que devient la blancheur quand la neige a fondu ?
C’est avec ce court et premier roman que Florian Zeller, figure désormais majeure de la littérature nouvelle génération française, a fait son entrée dans le monde des lettres. Un roman frais, pétillant mais qui révèle aussi derrière sa désinvolture de jeune-homme insouciant, une nostalgie, une fêlure inguérissable :celle de devenir adulte. Car c’est bien ce qui hante le jeune auteur (et que l’on retrouve comme fil conducteur tout au long de son oeuvre de façon plus ou moins marquée) : ce passage inéluctable à l’âge adulte et son cortège de désillusions sur un monde qui ne sait tenir aucune des promesses de l’enfance. Avec humour et poésie, le jeune-homme, alors âgé de 22 ans, à peine sorti de ses études de science-po, signe ici une première oeuvre plaisante, au charme léger et émouvant, pour laquelle il a reçu le prix de la fondation Hachette. Sous le signe de Shakespeare dont la phrase « que devient la blancheur quand la neige a fondu ? » a été le déclic de son inspiration…
Florian Zeller réplique au Figaro
Souvenez-vous… Il y a quelques jours, nous nous étonnions des pratiques étranges du Figaro sur les blogs littéraires. Une citation d’un commentaire émanant d’un manifestement « faux » Florian Zeller avait en particulier été reprise, texto, par le journal, sans l’once d’un doute journalistique. L’auteur apprenant cette méprise s’est apparemment rapproché de la rédaction pour démentir ces propos en indiquant qu’il ne perdait pas son temps à répondre aux internautes émettant « des commentaires oiseux sur ses livres sans les avoir lus ». Le Figaro cite enfin sa source (le blog livres de Fluctuat) pour rétablir les faits dans son édition du 31 août.
Rentrée littéraire – Interview vidéo de Florian Zeller sur son roman Julien Parme
Florian Zeller s’exprime dans une interview vidéo sur ses sources d’inspiration, les scènes fortes de son roman dont il explique la genèse…
Une Interview de Florian Zeller au sujet de son roman « Julien Parme » et sa pièce « Si tu mourais »
Pour les aficionados de Florian Zeller, signalons une interview approfondie de l’écrivain dans laquelle il s’explique sur l’écriture de « Julien Parme », son nouveau roman de la rentrée de septembre 2006. Il confie avoir souhaité parler de ce qui compose l’adolescence à savoir « le sentiment d’abandon, la solitude, l’ambition, la vanité, la gloire et la sensation d’avoir conquis une place à soi dans le monde, un des plus grands défis de la vie… » Il dit également qu’il s’est senti plus inspiré par John Fante que par Salinger dans son écriture, contrairement à ce que l’on pourrait penser. Concernant sa pièce « Si tu mourais », il explique s’être intéressé au thème « de la transparence dans le sens où l’on exige des gens qu’ils disent tout, notamment dans une relation à deux. »
Confidences amoureuses de Florian Zeller : le jeune écrivain cultive son image d’éternel romantique
Les coeurs des lectrices vont encore chavirer en cette rentrée littéraire qui approche à grands pas. Le beau Florian au visage d’ange (teinté d’un joli hâle estival) ne manquera pas de déchaîner les passions… et la hargne de ces détracteurs ! Première apparition médiatique : on le retrouve dans le numéro de septembre du magazine féminin Marie-Claire dans un entretien plus personnel que littéraire, mené par Michèle Manceaux intitulé « Parlez moi d’amour ». Le ton est donné ! Le jeune romancier, âgé de 27 ans, y cultive son image d’éternel romantique, passionné des femmes, du désir et de Kundera. Si son dernier roman « Julien Parme » semble relativement dispensable, il faut reconnaître que le « personnage » du romancier est assez désarmant. Avec une sincérité touchante ou fougueuse, il livre à la journaliste son expérience amoureuse qui nourrit son oeuvre depuis « Les amants du n’importe quoi » jusqu’à ses pièces de théâtre (dont la nouvelle intitulée « Si tu mourais » sera jouée à la rentrée également).
Florian Zeller et David Foenkinos : deux auteurs suractifs !
Parler de Florian Zeller juste après Nicolas Rey risque d’en faire rugir quelques-uns mais ravira ses lecteurs. Signalons donc par cette petite brève que le jeune auteur ne se repose pas sur ses lauriers. A venir : après le succès de ses deux pièces « Le Manège » et « l’Autre », une nouvelle pièce de théâtre « Si tu mourais »* dans laquelle jouera Catherine Frot entourée de Robin Renucci, Bruno Putzulu et Chloé Lambert, à la Comédie des Champs-Elysées sous la direction de Michel Fagadau. L’histoire d’une femme en deuil de son mari brutalement disparu, qui s’aperçoit qu’elle ne le connaissait pas vraiment, en revoyant son passé. « Florian Zeller, qui n’a qu’une trentaine d’années, fait un beau portrait de femme, à un moment où elle est un peu perdue », a confié Catherine Frot au Figaro Magazine. A la rentrée littéraire 2006, il publiera son quatrième roman qui devrait faire l’évènement aux côtés de celui de Christine Angot. De son côté le très prolixe David Foenkinos dont nous vous parlions à l’occasion de la sortie du recueil « Plumes et dentelles« , publie ce mois-ci un nouveau roman « Les cœurs autonomes », chez Grasset.
« Les amants du n’importe quoi » de Florian Zeller : L’insoutenable complexité des sentiments…
> »Les amants du n’importe quoi », deuxième roman de Florian Zeller, paru en 2003 (à la suite de l’obtention de la Bourse écrivain de la fondation Hachette), le jeune futur dramaturge alors âgé de seulement 23 ans, démontre déjà une vraie maîtrise littéraire et romanesque. Il laisse ici s’exprimer toute sa sensibilité sur les thèmes qui le hantent : la quête amoureuse « de ce visage à aimer », l’illusion, la nostalgie de l’adolescence « cet été qui se termine », les tiraillements du désir, la séduction éphémère ou « la souffrance de l’engagement devant l’infini des possibles », à travers l’histoire éternelle d’un jeune couple moderne.
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