La Confession de Claude est le premier roman d’Emile Zola, publié en 1865 (après avoir fait paraître son recueil de nouvelles/chroniques « Contes à Ninon » en 1864), alors qu’il exerce comme critique littéraire. Même si relativement méconnu et oublié aujourd’hui (hormis comme objet d’étude des chercheurs universitaires ou les curieux amateurs du maître littéraire), il reste une œuvre intéressante à plusieurs titres : d’abord bien sûr au titre de débuts littéraires portant en germe certains thèmes et le style de l’œuvre magistrale à venir (même si Thérèse Raquin en est plus annonciateur) et nous fait découvrir le Zola jeune écrivain aspirant à l’écriture, le personnage principal « soupçonné » d’être son alter-ego tente d’écrire également (même si le thème n’est ici plus qu’une toile de fond car c’est avant tout de son « cœur » et de ses premiers émois amoureux sous le signe de « l’union fatale » selon ses termes que le narrateur nous entretient ).
Auteur : Emile Zola
Germinal d’Emile Zola : contexte socio politique et méthode d’écriture de Zola
Comment est né Germinal (1885), un des romans les plus emblématiques et célèbres d’Emile Zola, 13e opus sur 20 de son cycle des Rougon-Macquard ? Entre recherche documentaire, miroir de son époque et reconstitution imaginaire voire fantastique : voici en prémabule, les coulisses de cette épopée socio-politique et humaine fascinante et foisonnante que Zola façonna en moins d’un an (écrit entre le 2 avril 1884 et le 23 janvier 1885). Germinal est dans un premier temps publié en feuilleton dans le quotidien le Gil Blas, du 26 novembre 1884 au 25 février 1885. Il paraît ensuite en librairie le 21 mars 1885 :
La série des Rougon-Macquart d’Emile Zola : présentation et résumés
Composé par Zola entre 1870 et 1893, le cycle des Rougon Macquart, est constitué de 20 volumes publiés au rythme d’un rythme par an environ. Zola s’est inspiré de la Comédie humaine de Balzac, entreprise dés 1842, vaste fresque romanesque qui rassemble des personnages appartenant aux milieux les plus divers de la société du 1e …
« L’Assommoir » d’Emile Zola : « Le premier roman sur le peuple qui ait l’odeur du peuple »
Déjà en 1877, l’Assommoir d’Emile Zola, 7e tome de la fameuse saga des Rougon Macquart (l’ « Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire »), suite immédiate du roman « La fortune des Rougon » suscitait la polémique en littérature pour son usage du langage « populaire », « de la rue ».
Le scandale s’est poursuivi de Céline à Virginie Despentes en passant par Faiza Guène.
Censurée (alors qu’il était publié en feuilleton dans le journal « Le bien public ») puis attaquée pour la « crudité » de sa langue et la « bestialité des personnages », jugées immoraux et de mauvais goût, cette oeuvre emblématique du chef de file du naturalisme, est aussi son premier succès.
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