Avec son titre plus que jamais kundérien, influence majeure de l’auteur depuis ses premiers romans comme « Les amants du n’importe quoi », le cinquième roman de Florian Zeller, publié après avoir signé diverses pièces de théâtre (à succès) dont la prochaine « Le père » sera jouée à partir du 20 septembre, suscite, comme d’habitude des réactions vives, entre ses détracteurs et admirateurs. Sous-titré « Un roman européen », le livre se veut ambitieux en cherchant à relier l’histoire d’un couple trentenaire (passion charnelle, éloignement et rupture) et celle de la construction européenne (enthousiasme, distance, indifférence). Ses deux héros, Nicolas et Pauline, incarnent une génération pour qui la quête de jouissance individuelle prime sur l’idéal collectif (de la famille ou plus largement de la société). Un beau passage, assez pessimiste, à découvrir au sujet du cap de la trentaine :
Derniers commentaires