La rentrée littéraire vient de débarquer dans les médias et divers noms reviennent en boucle comme chaque année. Je ne suis pas fan de l’évènement qui ressemble plus à un déboulement, mais je m’intéresse bien sûr à ce qui émerge, à ce qui s’écrit. Et j’avoue que la première réflexion qui me vient est une certaine « tendance » (le terme est sans doute un peu exagéré mais à défaut je l’utilise) au toujours plus trash, au toujours plus provocateur, dérangeant, insoutenable et malsain. Inceste, pédophilie, viol, éloge du crime et de l’extrémisme… Comme si les auteurs cédaient à la tentation d’écrits toujours plus choc pour mieux se démarquer, se faire remarquer par la polémique ou en choquant l’opinion… ?
La lettre d’accompagnement de son manuscrit à l’éditeur : Louis-Ferdinand Céline pour « Voyage au bout de la nuit »
Lettre de L.-F. Céline à Gaston Gallimard accompagnant l’envoi du manuscrit de Voyage au bout de la nuit [peu avant le 14 avril 1932].