En cette rentrée littéraire de septembre 2011, une jeune trentenaire s’est faite remarquer avec son premier roman au titre ironique « Les morues », vendu à 15000 exemplaires, dans la 1e sélection du prix de Flore 2011 et lauréat du prix du premier roman du Doubs : chronique générationnelle d’une bande de copines bobo parisiennes, entre féminisme, clivages gauche/droite, adulescence, discussions sur le « piège du couple » et Internet « aux dégoulinants débordements d’affections entre parfaits inconnus », sur bande son de Nirvana. L’histoire flirte aussi avec le thriller politique (les dessous de la privatisation du patrimoine culturel français) lorsque l’une d’entre elles se suicide… La justesse de sa galerie de portraits contemporains et de la France des années 2000, entre Pôle emploi et MySpace, a été saluée par la presse.
L’auteur est aussi connue pour son blog « Girls and Geeks » et ses articles culture et société pour Slate.fr ou encore Grazia. Qu’elle décortique les recettes du succès de Marc Lévy, retrace la figure du l’anti au « no héros » moderne de Houellebecq à Jonathan Coe, ou réagisse à l’affaire DSK (« Ma réponse aux défendeurs trop zélés de DSK », repris dans l’ouvrage « Un troussage de domestique »). Cette diplômée de sémiologie, qui ré-écrivait les fins des romans de la Comtesse de Ségur dans son enfance, nous dévoile les livres qui ont jalonné sa vie :
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