Buzz littéraire

Articles de cet auteur

De nouveaux blogs d’écrivains à découvrir !

Les écrivains se laissent régulièrement tenter par le blog, exercice délicat, malgré des fermetures périodiques ou des périodes d’abandon. Après Virginie Despentes la pionnière, David Foenkinos (qui se fait rare mais persistant !), Lola Lafon (qui utilise depuis plutôt Facebook), François Taillandier, d’autres auteurs se sont lancés récemment dans l’aventure…

Alina Reyes perd son procès de plagiat contre Haenel (et plagiat sur Internet : l’affaire Helene Hegemann)

En 2007, l’auteur de « Le boucher » lançait une accusation massive contre l’auteur du Cercle en estimant que toute l’œuvre de Yannick Haenel (actuellement dans la tourmente d’une polémique pour « falsfication de l’histoire » pour son roman « Jan Karski ») serait un plagiat de son travail. Elle expliquait alors qu’il y avait là « une avalanche de références ou d’emprunts à son imaginaire ».

Peut-on encore écrire une histoire d’amour ? (+ réaction à la polémique du Baiser de la lune)

Après Shakespeare, Goethe, Laclos, Musset, Aragon, Constant, D.H Lawrence, Madame de Lafayette ou encore Albert Cohen, Duras…, comment les écrivains contemporains s’emparent-ils de ce classique s’il en est de la littérature, de la fiction : « l’histoire d’amour » ? L’exercice est périlleux… Comment dire et redire ce qui a été raconté, décrit, des milliers voire des centaines de milliers de fois depuis des siècles, en évitant les redites, clichés, lieux-communs ou le mièvre… ?

Alors que Marc Lévy et la série Twilight de Stephenie Meyer caracolent en tête des ventes avec leurs romances à l’eau de rose et à l’approche de la Saint-Valentin -dimanche prochain-, interrogeons-nous sur l’avenir de l’histoire d’amour en littérature. Ou comment inventer de nouvelles variations sur un même t’aime… ?

Interview d’une lectrice d’édition : comment se faire publier et trouver un éditeur ?

Comment faire éditer, publier son manuscrit ?, Comment trouver un éditeur ? Bien souvent premier lecteur des manuscrits adressés à une maison d’édition et donc premier « barrage » à passer, le lecteur d’édition travaille dans l’ombre et la plus stricte confidentialité. Un travail rigoureux et méconnu à l’importance fondamentale. Ce sont en effet eux qui choisissent et orientent les manuscrits vers les éditeurs en vue d’une éventuelle publication. Comment travaillent les lecteurs d’édition ? Quelles sont les conditions pour qu’un ouvrage soit retenu, les erreurs à éviter ? Comment obtenir un avis argumenté sur ses écrits lorsque l’on est un jeune auteur aspirant à la publication ?

François Bégaudeau et Joy Sorman dissertent sur « l’invention de la jeunesse » et le Diable Vauvert ausculte la jeunesse des grands écrivains

L’auteur d’Entre les murs et le Prix de Flore 2006 pour « Boys, boys, boys », tous deux membres du collectif des éditions Incultes, co-signent un essai sur le thème de la jeunesse. Dans « Parce que ça nous plaît – L’Invention de la jeunesse », les auteurs tentent de décrypter la jeunesse et la représentation que la société s’en fait. Les éditions du Diable Vauvert lancent une nouvelle collection sur les 20 ans des grands écrivains…

Yann Moix viré de Facebook…

On se souvient il y a quelque temps du départ (volontaire) avec fracas de Frédéric Beigbeder du réseau social qu’il accusait de tous les maux. C’est désormais Yann Moix qui en disparaît, éjecté pour cause de propos racistes :

Lady Gaga bientôt héroïne de bande dessinée

La chanteuse Lady Gaga (Poker face…) est le phénomène du moment. Son look déjanté, ses perruques démesurées et son maquillage outrancier choquent, enthousiasment mais aussi inspirent (et aiguisent les appétits commerciaux) !

Les auteurs qui refusent d’avoir un visage (autour de Salinger, Antoni Casas Ros, Diams…)

Les journaux (et quelques blogs) ont déposé leurs fleurs pour Salinger, mort à l’âge de 91 ans ce 27 janvier 2010 dernier*.
Salinger, l’écrivain d’un seul roman, L’attrape-cœurs, The catcher in the rye en VO (le reste de son œuvre, recueil de nouvelles, Franny and Zooey en 1961, et Dressez haut la poutre maîtresse, charpentiers en 1963, restant relativement dans l’ombre, ainsi éclipsés) et surtout l’écrivain qui refusait toute médiatisation. L’écrivain, surnommé «le bernard-l’hermite de la littérature américaine», qui avait choisi, après quelques années de mondanité, de vivre en reclus dans le New Hampshire, alimentait tous les fantasmes auprès du lectorat et des journaliste, construisant ainsi « sa légende », « son mythe ».

« La Vie est belle malgré tout » de Seth

« La Vie est belle malgré tout » de Seth, auteur emblématique du graphic novel indépendant américain aux côtés de ses collègues et amis Joe Matt (qui l’a d’ailleurs mis en scène dans d’hilarantes scènes de collectionnite régressive aigue dans « Strip-tease »), Chester Brown, Chris Ware (l’un de ses maîtres), Adrian Tomine et Charles Burns. Ce canadien, illustrateur du « New Yorker » et du « Washington Post », développe une œuvre autofictionnelle et introspective.

Flammarion lance un site spécial pour le nouveau roman de Nick Cave

Le deuxième roman du chanteur punk australien des Bad seeds, Nick Cave (après « Et l’âne vit l’ange » en 1990), « Mort de Bunny Munro », fait partie des livres dans le buzz de la rentrée de janvier 2010. Son éditeur lui consacre un site élégant spécialement dédié, où l’on retrouve l’univers gothique du roman mais aussi quelques bonus.

Je suis une légende de Richard Matheson : « A présent, c’est moi le monstre… »

« Je suis une légende », bien avant « La route » de Cormac Mc Carthy, Richard Matheson, célèbre auteur (et scénariste) américain de science fiction à l’origine journaliste, publiait en 1954 -en pleine guerre froide-, à l’âge de 28 ans, l’un de ses romans culte aux côtés de « L’homme qui rétrécit », adapté au cinéma à 3 reprises (voir ci-dessous*). Précurseur du genre « apocalyptique », Matheson préfigurait tout un pan de l’univers de la SF contemporaine (paysages urbains ravagés, épidémie meurtrière, humanité en déroute…). Cristallisant les craintes de son époque (le clivage Est-Ouest et la peur du nucléaire, les armes bactériologiques et la perte de la foi), il trouve plus que jamais écho aujourd’hui, en cette ère de guerre contre le terrorisme et de dérèglement climatique.

Rattrapage 2009 : jeunes talents littéraires de L.A à Las Vegas en passant par Lyon…

Alors que 2009 referme tout juste ses dernières pages, retour sur quelques romans parus entre ou pendant les rentrées littéraires de 2009, salués, remarqués par la critique et les lecteurs. Lumière sur ces jeunes écrivains américains (et un français !) dans les bas fonds de l’humanité, à découvrir avant qu’il ne soit trop tard !

Le Théorème d’Almodóvar d’Antoni Casas Ros: « Il suffit de regarder assez longtemps pour transformer l’horreur en beauté »

Automne 2007 : Richard Millet, éditeur chez Gallimard, reçoit un mystérieux manuscrit d’une agent littéraire barcelonaise, intitulé Le théorème d’Almodovar, premier roman d’un certain Antoni Casas Ros. Né en 1972 en Catalogne française, vivant actuellement à Rome et écrivant en français. Personne ne l’a jamais vu chez Gallimard. Comme le narrateur de son roman, il a été défiguré suite à un grave accident de voiture et a décidé de ne pas se montrer.

Harlequin croque dans la tendance « vampires »

Le spécialiste de la romance s’est quelque peu laissé dépasser et concurrencer par la vogue du vampire-charmant, même si le groupe Hachette à laquelle il appartient est le bienheureux éditeur de la mère du genre, la célèbre Stephenie Meyer. Il rattrape donc son retard en lançant une nouvelle collection dédiée au genre : Nocturne (déjà existante chez la maison mère canadienne).

Yann Moix défend Polanski dans un nouveau livre…

Après Michael Jackson, l’écrivain Yann Moix va publier, en mars prochain, un livre où il prend la défense du réalisateur Roman Polanski, poursuivi par la justice américaine pour avoir abusé d’une jeune mineure, il y a plus de trente ans.

« Clara Sheller », une fiction trop « homo friendly » ?

La fiction française cathodique prend un nouveau coup dans l’aile avec l’annonce de France 2 de ne pas reconduire la saison 3 de la série Clara Sheller, sorte de Bridget Jones à la française, comédie moderne et bien écrite (par Nicolas Mercier), mettant notamment en scène des couples homosexuels.

Marc-Edouard Nabe se lance dans « l’anti-édition »

L’auteur controversé et sulfureux d »Au Régal des vermines », Marc-Edouard Nabe, après 27 livres édités aussi bien chez Gallimard qu’au Dilettante, a décidé de publier lui-même son nouveau roman, ironiquement intitulé L’Homme qui arrêta d’écrire. Cet habitué des polémiques (antisémitisme, racisme…) explique sa démarche :

Le retour des « baby écrivains » et d’Antoni Casas Ros pour la rentrée 2010

« Roman à clefs » d’Alizé Meurisse et « 1000 mensonges » de Boris Bergmann : les deux plus jeunes auteurs de la rentrée littéraire 2007 poursuivent leur carrière d’écrivain débutée précocement. La première avec un jeu de piste littéraire poétique et le second avec le récit d’une fuite en avant hallucinée. Tandis que Antoni Casas Ros, jeune auteur espagnol très remarqué en 2008, signe un 2e roman très attendu :

« Ecrits fantômes » et « Cartographie des nuages » de David Mitchell : nouvelle génération anglo-saxonne

C’est en 2004, que l’anglais (et cosmopolite) David Mitchell, sélectionné en 2003 par le journal Granta comme l’un des meilleurs jeunes romanciers, est révélé en France avec la traduction d’Ecrits fantôme et consacré en 2007 avec Cartographie des nuages. Il est alors propulsé, aux côtés d’auteurs comme Mark Z. Danielewski ou James Flint comme représentant du renouveau de la littérature anglo-saxonne. Avec ses deux premiers livres, il impressionne avec une littérature transgenre (de la SF au fantastique en passant par l’historique) presque expérimentale. Entre la fresque romanesque et le recueil polyphonique, ils explorent de nouvelles formes narratives (notamment l’intertextualité et l’interconnexion de faits dans le temps et l’espace…) et des jeux sur le langage, les registres…, pour raconter (le déclin de) l’humanité à travers les âges et le monde. Son dernier paru en 2009, Le fond des forêts, récit initiatique tranche par sa forme intimiste à tendance autobiographique :

« La fille aux allumettes » un conte de Noël (ré-)écrit par Jérôme Attal (sur Arte)

L’écrivain (et musicien) Jérôme Attal (aux éditions Stéphane Million) a participé à l’écriture du scénario d’un court-métrage (en forme de comédie musicale) qui sera diffusé le 25 décembre à 00:50 sur Arte, où il tiendra également le premier rôle masculin aux côtés d’Annabel Rohmer : « La fille aux allumettes ». Une version revisitée et modernisée du célèbre (et poignant) conte d’Andersen « La petite fille aux allumettes ». On se souvient de cette jolie histoire de notre enfance où, à la veille des fêtes, alors que tous s’affairent joyeusement, une pauvre petite orpheline, chassée de chez elle, erre dans les rues. Pieds nus dans la neige, elle tente de vendre un paquet d’allumettes en vain. Elle allume alors, une à une, ses allumettes pour se réchauffer et voit apparaître et s’évanouir dans la lueur vacillante des visions de bonheur et de famille jusqu’à sa grand-mère décédée qui l’emmènera au ciel…

Inspiré, l’auteur du Garçon qui dessinait des soleils noirs en avait déjà tiré de jolis textes à l’humour poétique pour son journal en ligne :