Dans son nouveau roman, « Le roman de l’été » chez P.O.L, Nicolas Fargues, un des auteurs très attendus de la rentrée littéraire de septembre 2009, choisit de mettre en scène un héros quinquagénaire relativement amer et cynique, le temps d’un été avec sa fille dans le Cotentin. A travers cette comédie de mœurs, il dénonce les dérives de notre époque, confirmant quelques-uns de ses chevaux de bataille déjà observés dans ses précédents opus, en particulier « Beau rôle » qui vient de sortir en poche : les préjugés sur l’apparence, l’ego, la représentation publique, la liberté, les petites jalousies province-paris, l’intégration, le racisme à l’envers, la difficulté de vivre ensemble sans se sentir agressé, le spectre de la réalité étendue et encore de nombreuses réflexions socio-politiques… Le tout fermé par un bel épilogue avec une « surprise » de taille vraiment inattendue ! Bref un roman riche et dense même s’il n’est peut-être pas son meilleur… On pourra lui reprocher de flirter avec les stéréotypes et la caricature à tel point qu’on ne sait plus si l’on est dans la dénonciation du cliché ou le cliché lui-même. Le roman d’un anti-snob qui pourrait bien agacer…
En avant-première, découvrez ce petit extrait sur Facebook qui vient compléter les opinions d’autres écrivains comme Frédéric Beigbeder ou Luis de Miranda
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