Buzz littéraire

Articles de cet auteur

Emaux et camées de Théophile Gautier, Joyaux poétiques…

Contemporain et grand ami de Baudelaire qui lui dédiera d’ailleurs ses Fleurs du mal, ainsi que de Gérard de Nerval, parrainé par Victor Hugo et Balzac, Théophile Gautier est un écrivain et poète du XIXe siècle originaire de Tarbes, précurseur et maître des Parnassiens. Ce mouvement est une réaction devant les excès sentimentaux du romantisme. Il prône le travail acharné et minutieux de l’artiste – par opposition à l’inspiration immédiate du romantisme – et utilise souvent la métaphore de la sculpture pour indiquer la résistance de la « matière poétique ». Très intéressant : il rejette absolument l’engagement social et politique de l’artiste. Pour les Parnassiens l’art n’a pas à être utile ou vertueux et son seul but est la beauté. C’est sa théorie de « l’art pour l’art ». Influencé par les poètes de la Pléiade, il est surtout connu pour ses romans « Mademoiselle de Maupin » ou « Le Capitaine Fracasse ». En 1845, il publiait un recueil complet de ses poésies (Premières Poésies, Albertus, La Comédie de la Mort, Les Intérieurs et les paysages), qui, « par tout ce qu’il contient, et même avant le brillant appendice des Émaux et Camées, est une œuvre harmonieuse et pleine, un monde des plus variés et une sphère ». Les Émaux et Camées, son troisième volume de vers, parurent, eux, en 1852. « C’est la dernière et la plus marquée de ses notes poétiques, et aussi de tous ses volumes de vers celui qui a le plus réussi ». Dans sa préface il écrit : « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien. » ou encore « La littérature ne doit servir aucune cause ») recèle pourtant toute l’essence de sa conception Parnassienne et de sa vocation plasticienne contrariée (il se destinait à l’origine à une carrière de peintre). Sa poésie frappée comme « des médaillons » sur « des plaques d’or ou de cuivre », célèbre avec une précision de marbrier le corps et la beauté de la femme, les objets de quotidien transfigurés, la féérie d’un carnaval, du printemps qui s’annonce ou encore une certaine esthétique de la mort qui plane tout au long du recueil. Une lecture très riche et envoûtante…

Des nouvelles de Lolita Pille, Max Monnehay et citations de David Foenkinos et Nina Bouraoui… : Bloc-notes

Vous êtes nombreux à nous demander des nouvelles de votre Max Monnehay et de votre Lolita Pille ! Bonne nouvelle : les deux jeunes romancières ne chôment pas et préparent, toutes deux, de beaux projets. De son côté David Foenkinos livre un commentaire intéressant sur Michel Houellebecq dans le cadre d’un entretien accordé au magazine Transfuge tandis que Nina Bouraoui révèle son roman coup de coeur du moment, plutôt étonnant (« Il faut qu’on parle de Kévin » de Lionel Shriver)… Enfin, aujourd’hui sort la tant attendue (et a priori musclée !) adaptation ciné de « 99 francs » de Frédéric Beigbeder par Ian Kounen, qui bénéficie d’un très bon accueil critique jusqu’ici. Dur, dur de résister…

Les conseils de Chloé Delaume pour se faire éditer

L’auteur de « Le cri du sablier » ou « Les mouflettes d’Atropos » a listé sur son blog une liste de conseils aguerris pour les aspirants à la publication. A bon entendeur !

Extraits choisis « Le moral des ménages » d’Eric Reinhardt (La figure du père, les rapports de filiation, le narcicissime, l’individualisme, le matérialisme, les ambitions artistiques…)

En complément de la chronique sur le troisième roman, « Le moral des ménages« , d’Eric Reinhardt, l’ayant révélé en 2002, voici quelques extraits de passages marquants tour à tour poignant, violent et sordidement lucide sur la famille et la société moderne :

« Le Moral des ménages » d’Eric Reinhardt, Une vie française « moyen format », antichambre de son roman « Cendrillon »

Eric Reinhardt est une des stars de cette rentrée littéraire 2007 avec son quatrième roman « Cendrillon », un roman polyphonique et ambitieux : « un roman global, roman d’amour, conte social et politique satirique » et « une formidable odyssée mentale dans l’univers d’un homme et d’un écrivain qui s’interroge sur ce qu’il serait devenu s’il n’avait rencontré Margot, sa femme reine, à laquelle il rend un vibrant hommages » selon l’expression du Monde. De nouveau « la classe moyenne » et ses désillusions sont au coeur de ce récit à travers les trois personnages fantasmés d’un trader en fuite, un chômeur dépressif et un géologue insipide. « Un remake labyrinthique du Moral des ménages, publié en 2002 », estime Télérama. La classe moyenne (« ces gens-là qui pourissent l’atmosphère, qui entraînent la société tout entière dans leur misérabilisme de pacotille, qui considèrent le paramètre de consommation comme un piège à cons qu’ils sont assez malins pour éviter, on n’en parle absolulement jamais. ») est en effet l’obsession de l’auteur qui s’était fait remarquer avec son deuxième roman « Le moral des ménages », roman (disponible en poche) que j’ai donc eu envie de découvrir comme entrée en matière, et partager avec vous mes impressions. Sous une forme iconoclaste, ce réquisitoire sans concession, de veine très autobiographique, s’avère un roman très honorable d’anti-héros, dans une veine Houellebecquienne (référence devenue galvaudée et qu’il renie d’ailleurs mais bon…) et de Jauffret (on y trouve aussi un peu de l’ambiance de « Tempête de glace » de Rick Moody mais en mieux, n’ayant pas aimé ce dernier). Un roman au vitriol sur un air de « famille je vous hais » mais aussi sur la solitude, la misère affective, la frustration sexuelle et sociale. Une réflexion tranchante, hypnotique et poignante, avec quelques fulgurances, qui se lit d’une traite, même si quelques répétitions alourdissent parfois le récit.

Des livres pour l’anniversaire de ma voisine…, 15 ans « en mode B.G »…

Toute sortie ou entrée demande une soigneuse préparation. Plus précisément toute une orchestration. Une « symphonie » de bruits aussi variés que des claquements bien marqués de talons, de râclements de gorge, de tintements de clés, de grincement de marches, de porte qui tremble… Bref, de sonores et sympathiques signalements de son irruption imminente sur le palier… Palier devenu désormais le love hotel particulier de ma charmante voisine de 15 ans. En principe, ce petit grabuge les aura fait déguerpir à l’étage au-dessus ou dans un quelconque recoin sombre… : le champ sera donc libre pour atteindre la porte, en évitant regards noirs et salutations gênées suivies du semblant de conversation que l’on se sent obligés d’entamer alors qu’elle sort en vitesse la langue de son french kiss et baisse sa mini-jupe sur son mini-postérieur, et que l’on fait semblant de n’avoir rien remarqué…

Le novlangue en entreprise ou le no man’s langue (extrait de « Bonjour paresse » de Corinne Maier)

Les dérives bureaucratiques en entreprises peuvent donner naissance à divers phénomènes en particulier celui de dénaturer le langage jusqu’à ce qu’il ne veuille plus rien dire, pour un peu plus d’aliénation quotidienne. Sous la houlette d’Orwell, Corinne Maier décrit cette abberation :

Retour au collège de Riad Sattouf, Bienvenue dans l’âge ingrat !

Avec Retour au collège, Riad Sattouf nous entraîne dans un retour en arrière, à l’époque « bénie » -plutôt maudite pour lui !- du collège… Ah, le collège, les premiers émois, les premiers « râteaux », sa cohorte de hontes et de complexes, l’ébullition des hormones (et des pustules !), les mecs lourdingues et autres joyeusetés de l’âge ingrat que beaucoup rêvent d’oublier…

« N’oubliez pas de vivre » de Thibaut de Saint Pol, L’enfer des prépas vu de l’intérieur

« N’oubliez pas de vivre » de Thibaut de Saint Pol, premier roman d’un élève de 23 ans de l’Ecole Normale Supérieure et de l’ENSAE au moment de son écriture en 2004, lauréat du prix France Bleu puis paru en poche en septembre 2006. Il nous dévoile les coulisses sans pitié des prépas (hypokhâgne et khâgne) aux grandes écoles : un monde à part où se forme « l’élite de la nation ». Un monde qui voue un culte et place les connaissances et les livres au-dessus de tout y compris de la vie. Un thème qui rappelle le film  » Le plus bel âge » avec Elodie Bouchez ou encore dans une moindre mesure « Le cercle des poètes disparus ».

Quand les profs de français utilisent le blog pour enseigner !

Dans ce contexte de rentrée des classes, signalons également l’initiative intéressante d’un prof de français (M. Eric Négrel), qui, dans le cadre des dernières « Assises Internationales du Roman » a utilisé le blog (Skyblog) avec ses élèves (en 1e littéraire au Lycée Jean-Paul Sartre, Bron) à l’occasion de l’étude du roman « La douceur » de Christophe Honoré : un outil et un choix littéraires plutôt audacieux ! A tour de rôle, les élèves ont livré leurs impressions, réfléchi sur certains thèmes du roman, échangé leurs opinions ou effectué des recherches documentaires sur la bio et biblio de l’écrivain. Ils ont également comparé leurs interprétations, dans un esprit « café littéraire », de l’un ou l’autre passage (la confrontation douleur/douceur, le coté dérangeant du roman ou encore les rêves et fantasmes du jeune protagoniste…). Un bel exercice riche et créatif qui a su tirer parti d’un média que les jeunes affectionnent tout particulièrement. Bravo au professeur pour sa modernité et son approche innovante !

« Sous le régne de Bone » de Russell Banks : Fugue initiatique d’un ado « sans foi, ni loi »

« Sous le régne de Bone » de Russell Banks reprend le principe de la fugue initiatique adolescente. Un genre dont les américains ont inventé les codes dont Salinger et son fameux « L’attrape-coeur » est peut-être le plus emblématique. Russell Banks en signe aussi une magistrale illustration. A travers le destin chaotique du jeune Chappie rebaptisé Bone, en référence à son tatouage, il dépeint avec une justesse et un rythme infaillible la condition des enfants de l’Amérique laissés-pour-compte et en filigrane, la déliquescence du rêve et de la famille américains… Un roman de formation dans la pure tradition américaine culte !

« La Physique des catastrophes » de Marisha Pessl, un campus novel dans le buzz de la rentrée littéraire…

Comme le veut la tradition, la rentrée littéraire révèle quelques (jeunes) « stars » des lettres américaines. L’an dernier c’était Benjamin Kunkel que l’on portait aux nues avec « Indécision » ou Nicole Krauss avec « L’histoire de l’amour » et cette année les médias bruissent tous du nom de Marisha Pessl, une jeune américaine de 28 ans (au moment de la sortie du livre US), venue de Caroline du Nord et diplômée de l’université de Columbia, auteur (qualifiée d' »enfant prodige ») du très remarqué « La Physique des catastrophes » (en VO : “Special Topics in Calamity Physics”). Au jeu des comparaisons, on a déjà droit à « l’orgie romanesque » d’un John Irving ou encore le volumineux Donna Tartt, « Le maître des illusions ». Son premier roman, sélectionné par le «New York Times Book Review» parmi les cinq meilleurs de l’année 2006, a déjà reçu de nombreux prix littéraires. Si vous aimez les campus novels matinés d’érudition universitaire et de suspens typique des « storytellers » américains, alors vous pourrez ajouter ce roman à votre P.A.L (pile à lire) !

« Entre les murs » de François Bégaudeau sort en poche (et se tourne au cinéma…) : Another brick in the wall…

A l’occasion de la rentrée des classes, revenons sur le roman (troisième de François Bégaudeau, remarqué avec « Jouer juste ») star de l’année 2006, 1er Prix France Culture-Télérama, publié récemment en poche (mars 2007), suite à son succès d’édition (plus de 100 000 exemplaires vendus lors de sa parution). Il fait aussi l’objet d’un tournage actuellement avec François Begaudeau (également critique de cinéma) dans son propre rôle, sous la direction de Laurent Cantet, à qui l’on doit notamment le poignant « Ressources humaines ». Le réalisateur souhaite en faire non pas un film « sur l’école mais un film dans l’école »*. Salué et plébiscité aussi bien par les médias que par le public, ce roman retrace l’histoire d’une année (2002-2003) passée face à des classes de quatrième et de troisième (en cours de français) dans un collège parisien du XIXe arrondissement, « en zone sensible ». Une sorte de docufiction, que l’on pourrait rapprocher du nouveau journalisme américain inventé par Wolfe, Mailer ou Thomson… dans les années 60, entre fiction et reportage, basé sur des saynètes croquées sur le vif où la parole des adultes et des adolescents s’affronte. Deux langues (parfois de bois), deux cultures qui s’opposent, se contaminent et tentent de cohabiter malgré les incompréhensions et malentendus. A son sujet le journal Les inrockuptibles commentait : « Bégaudeau s’affirme comme l’un des meilleurs dialoguistes du français contemporain, celui qui se parle à Paris dans les salles de classe ou cours de récré. » Si la restitution de la langue semble en effet assez fidèle jusque dans l’omission des particules de négation est-elle pour autant signe de talent ? Telle est la question que l’on peut se poser face à ce livre effectivement très réaliste mais qui apparaît aussi bien pauvre, en dépit de quelques trouvailles et d’une forme narrative originale, et ne nous apprend finalement rien de bien nouveau…

« La fondation Popa » de Louis-Stéphane Ulysse : Les auteurs se présentent

Avec un peu de retard, voici la Tribune libre adressée par l’écrivain Louis-Stéphane Ulysse sur son roman « La fondation Popa » paru en février 2007 aux éditions Panama. Un roman wharolien sous forme d’une épopée surréaliste, burlesque voire satirique du monde de l’art contemporain, mais aussi une réflexion sur la création, la mémoire et la transmission… (sur le même thème on pourra également consulter le roman d’Adrienne Miller, « Fergus ») : « La Fondation Popa est mon septième roman. Difficile pour moi, même aujourd’hui, d’en parler détaché. Je peux donner quelques pistes même si je n’aime pas trop argumenter sur mon travail… Je crois que j’écris des romans comme si je faisais des albums concept ou des films. De l’autre côté de la baie, mon roman précédent, était la périphérie d’une passion, ses détails, ses « à côté », les fragments qu’il en reste après… Je crois que c’était déjà un travail en creux, sur les mots fantômes, les blancs, l’espace…

« Boys, boys, boys » de Joy Sorman : « To be or not to be » une femme (prix de Flore 2005)

« Boys, boys, boys » de Joy Sorman, avec son titre inspiré de la chanson de Sabrina (80’s), difficile de deviner ce qui se cache dans les pages de ce roman, 11ème prix de Flore en 2005, sorti en poche récemment. Comme cela arrive souvent, la quatrième de couv’ ne reflète pas vraiment ce roman qui flirte avec l’essai et l’enquête sociétale. Citation : « …le récit d’une fille qui prend les armes et choisit son camp (…) pour s’inviter chez les garçons, s’emparer de leur parole virile – être féministe autrement ».

L’adversaire d’Emmanuel Carrère, Crime et châtiment…

Avec « L’adversaire » publié en 2000, Emmanuel Carrère, ancien journaliste et alors surtout connu pour « La classe de neige » (prix Femina), se risque avec talent et succès (adapté deux fois au cinéma dont l’une avec Daniel Auteuil dans le rôle titre en 2002) au genre de « docufiction » (ou « non fiction novel » comme l’avait baptisé Capote qui l’inaugurait avec In cold Blood, en 1966).

« L’amour dure trois ans » au cinéma ? nouveau projet d’un Frédéric Beigbeder réalisateur…

L’écrivain était l’invité hier soir de l’émission de France Inter, « Un été d’écrivain », animée par Brigitte Kernel. Un entretien où il aura malheureusement été très peu question de littérature mais plutôt des sempiternelles questions pseudo-psychologiques, sur sa notoriété et sa cote d’amour ou de haine, mais où on aura appris que l’écrivain, très angoissé par la sortie imminente de 99 francs sur grand écran, travaillait actuellement à l’adaptation de son troisième roman « L’amour dure trois ans », paru en 1997, il y a tout juste 10 ans donc. Il en sera même le réalisateur, rejoignant ainsi le cercle des écrivains-réalisateurs. Il en a livré le « concept » original :

Ces éditeurs qui repèrent les auteurs sur leurs blogs… et ces jeunes auteurs qui publient sur Internet…

C’est le rêve de beaucoup de vaillants auteurs wanna-be : attirer un jour le regard d’un Editeur, un vrai avec un grand E et se voir proposer un vrai Contrat d’édition ! Le rêve devient réalité pour certains d’entre eux, et comme souvent, pas forcément ceux qui y pensaient initialement. L’an passé, c’était Sonia Muller qui remportait un vif succès avec son très élégant « Ma vie de connasse » ou encore Ron l’infirmier, repéré par les éditions Privés, qui tire d’ailleurs sur son blog récemment réouvert, le bilan de cette aventure éditoriale qui devrait déboucher sur une sortie en poche (chez J’ai lu en 2008 ou début 2009) de son roman « La chambre de Camus », dont il ne connaît pas encore le nombre exact d’exemplaires vendus. Il précise néanmoins que ses droits d’auteurs devraient avoisiner les 10000 euros selon une commission de 10 à 14% sur chaque exemplaire qu’il touchera en 2008. Il a d’ores et déjà écrit son deuxième. Une belle réussite qui a de quoi faire rêver plus d’un primo-romancier ! En bonus, la société de production « La petite reine » (dirigée par Thomas Langmann, le fils de Claude Berri, déjà producteur d’Astérix ou de Mesrine) a aussi acheté les droits du livre et a posé une option pour l’adapter en série ! En cette rentrée littéraire 2007, une nouvelle blogueuse est promue au titre d’auteur « papier », avec un premier roman « La double vie de Pénélope », dans une veine chik lit décidément très en vogue, qui retrace les péripéties d’une jeune bretonne fraîchement parisienne qui va connaître le succès et l’amour grâce à son blog…

La SNCF lance « Essais à suivre », un concours pour inviter les écrivains en herbe à transformer l’essai !

A l’approche de la rentrée, pourquoi ne pas tenter votre chance à un concours littéraire ? Dans le cadre de la 10ème édition d’En train de Lire, la SNCF, partenaire officiel de la Coupe du Monde de Rugby 2007, lance du 17 août au 19 octobre 2007- un concours d’écriture original pour tous les amateurs de littérature et de rugby : « Essais à suivre ». A vos plumes (sportives !) !

La cousine de Frédéric Beigbeder se lance en littérature…

Parmi les 102 premiers romans de la rentrée, à noter celui de Géraldine Beigbeder : un patronyme qui interpelle ! Cousine du célèbre Frédéric, elle se lance en littérature avec « Nema Problema ou Petites chroniques transbalkaniques au pays des sponsors » publié chez Ramsay. Alors qu’il explorait la Russie dans son dernier roman « Au secours, pardon » , elle embarque les lecteurs pour la Serbie (dont elle est originaire par sa mère), sur fond de décadence politique et économique… Le succès (et le talent !) littéraires sont-ils de famille ?