Buzz littéraire

Articles de cet auteur

Promo web en or pour Faïza Guène et « Du rêve pour les oufs » : du mini-site au blog…

Révélation de l’année littéraire 2005 avec son premier roman « Kiffe, kiffe demain » vendu à plus de 230 000 exemplaires et traduit dans 21 langues, la jeune auteure Faïza Guène âgée de 21 ans (surnommée « la Sagan des banlieues » ou « la Sagan des cités » par l’International Herald Tribune et Newsweek), a droit à un traitement de star par son heureux éditeur Hachette Littérature. Au programme un mini-site pour elle toute seule et un blog qui retrace sa success story et informe de son actualité en cette rentrée littéraire. Une réussite !

Soirée littéraire avec Thomas Lélu, Ariel Kenig et Léonara Miano au Thé des écrivains

Suite à notre interview croisée avec Ariel Kenig, ce dernier m’a gentiment informée d’une soirée littéraire (« Les jeudis littéraires ») à laquelle il participait jeudi dernier au « Thé des écrivains ». A deux pas de la place des vosges, dans un salon de thé cosy à mi chemin entre une bibliothèque et un appartement bobo, la soirée accueillait trois jeunes auteurs publiant tous en cette rentrée littéraire, un deuxième roman : Thomas Lélu (« Perdu de vue »), Ariel Kenig (« La pause »), Léonara Miano (« Contours du jour qui vient »). Après lecture d’extraits de leurs livres respectifs par trois comédients, les auteurs ont répondu à quelques questions de Hubert Artus et Georges-Emmanuel Morali (les propriétaires du lieu), sur leur travail d’écriture et initié un débat sur la question de la précarité des jeunes. Le caractère bien trempé de Léonara Miano a mis un peu de piment à cette intéressante soirée qui nous a permis de découvrir ou mieux connaître trois jeunes talents de la nouvelle scène littéraire française…

« Une fille dans la ville » de Flore Vasseur : A quoi rêvent les e-business girls quand la bulle Internet éclate ?

Ce premier roman d’une ex- e-buisness girl (une « wonderwoman » comme elle se surnomme) repentie, nous replonge dans l’ambiance survoltée des années 2000 et des starts-up pléthoriques où Internet était le nouvel Eldorado des entreprises et des jeunes diplômés d’HEC, pensant devenir millionnaire en quelques mois… L’héroïne de Flore Vasseur a vécu cette époque au coeur de son système, à Manhattan, à New-York. Mais quand sonne le glas des investissements record des capital risqueurs, la jeune consultante ne sait plus que faire de ses business plans et décide de changer de vie… Ou de vivre tout simplement, justement ?

Un éditeur pour le blogueur Brad-Pitt Deuchfalh ?

Nous vous présentions cet été dans le cadre de notre dossier sur les romans d’ados, le blog de Brad-Pitt Deuchfalh, qui connaît un succès croissant. C’est désormais un éditeur qui s’intéresserait à « sa vie rocambolesque ».

Corps à corps : Quand les auteurs illustrent le désir… (à lire à deux !)

Un vent érotique souffle sur les romans graphiques parus ces derniers mois… Désir des « corps impatients » qui s’emmêlent, s’entrechoquent, fusionnent gonflés de plaisir, de jouissance ou s’approchent timides et maladroits, se heurtent… Les plumes sont précises ou floues, les traits de crayons ronds presqu’enfantins ou encore épurés, stylisés ou faussement hésitants. Pudique et/ou sans tabou, la vision de l’amour charnel moderne n’aura jamais été aussi bien rendue, dans toute sa diversité ! Et pour une fois « on vous fait un dessin » : Petite sélection de ces nouvelles BD sensuelles, euphorisantes et aphrodisiaques… à lire à deux (illustration ci-contre : le « Kamasutra du lecteur » )…

Florian Zeller réplique au Figaro

Souvenez-vous… Il y a quelques jours, nous nous étonnions des pratiques étranges du Figaro sur les blogs littéraires. Une citation d’un commentaire émanant d’un manifestement « faux » Florian Zeller avait en particulier été reprise, texto, par le journal, sans l’once d’un doute journalistique. L’auteur apprenant cette méprise s’est apparemment rapproché de la rédaction pour démentir ces propos en indiquant qu’il ne perdait pas son temps à répondre aux internautes émettant « des commentaires oiseux sur ses livres sans les avoir lus ». Le Figaro cite enfin sa source (le blog livres de Fluctuat) pour rétablir les faits dans son édition du 31 août.

« Last exit to Brooklyn » d’Hubert Selby Jr : Bienvenue dans les bas-fonds de l’âme humaine…

Ecrit en 7 ans, Last Exit to Brooklyn d’Hubert Selby Jr paru en 1964, est un premier roman sorti du « bas-ventre de New York », « un boulet de charbon rougeoyant arraché à l’enfer de l’âme humaine » qui lui a valu, dès sa sortie d’être comparé à Céline. Dans ce recueil de six nouvelles, Selby raconte non pas le rêve américain rose et clinquant mais la réalité des quartiers sordides où les déshérités tentent de trouver une issue de secours, une « exit », à l’impasse de leur vie. Et pour cela tous les coups sont permis. Une exploration sans fards de l’âme humaine en perdition et de sa duplicité, servie par une écriture sèche et désespérée d’une rare puissance.

Les samedis soirs vus par le petit malheureux (Guillaume Clémentine)

« Le petit malheureux » est l’unique et mémorable roman de Guillaume Clémentine, écrit à l’aube de sa trentaine. Dans ce livre étonnant, il décrit l’existence d’un érémiste parisien, looser magnifique tout à la fois oisif, ivrogne à ses heures, fumiste et surtout terriblement attendrissant derrière son cynisme de façade. Particulièrement doué en théorie, il nous livre celle des « samedis soir » : « glauque », « calme » ou « agité. Une petite typologie truculente !

Les clefs du bonheur de Vincent Ravalec : les mésaventures rocambolesques des galériens de la vie…

Publié en 1993, juste après « Un pur moment de rock’n’roll », son premier roman qui l’a sorti de l’ombre (et lui valut le prix de Flore) et avant son célèbre « Cantique de la racaille » en 1994 (adapté au cinéma), « Les clefs du bonheur » est un recueil de nouvelles, le genre où l’auteur excelle, qui confirme tout son art pour croquer les mésaventures rocambolesques des galériens de la société. A travers cinq récits hauts en couleur, il affirme son style tragicomique et une voix unique qui rappe, swingue et décolle, dans le grand terrain de jeu urbain qui lui sert de décor. Entre drôlerie, pathétisme et insolence, il dresse une galerie de portraits qu’il est difficile de quitter une fois la dernière page tournée…

Quelle émission TV fera vendre les écrivains en cette rentrée ? (mise à jour)

Après les départs de Fogiel et surtout d’Ardisson, véritable VRP de luxe pour auteurs en promo, ajoutés à la disparition des plateaux TV dits littéraires (Campus…), qui accueillera le livre en cette rentrée littéraire d’automne 2006 ?

Rentrée littéraire : la méthode de Frédéric Beigbeder

En période de rentrée littéraire, les critiques littéraires, habituellement débordés, sont alors submergés. Comment sélectionner les ouvrages dont ils parleront à la rentrée. Est-il réellement possible de lire tous les livres en quelques semaines ? Frédéric Beigbeder (version critique littéraire), un homme très organisé, livre avec honnêteté et son humour habituel ses « méthodes »…

La sélection rentrée littéraire de Télérama et France culture

Après la sélection de la rédaction du magazine Lire
présentée précédemment, c’est au tour des rédactions de France Culture et de Télérama de livrer leurs choix de livres de la rentrée, aussi bien en littérature française qu’étrangère. Vous avez dit consensuels ?

L’art d’écrire « avec les oreilles », selon Christine Angot (Rendez-vous)

A l’occasion d’une interview concernant son dernier ouvrage *Rendez-vous* (photo ci-contre réalisée par Nan Goldin) qui vient de paraître en cette rentrée littéraire 2006, Christine Angot, à qui l’on a reproché de transposer le réel ou de « voler » la vie des autres, explique sa conception de l’écriture. Une conception qui rappelle celle de la composition musicale… Et regard sur son dernier opus : « Rendez-vous »

Rentrée littéraire – Interview vidéo de Florian Zeller sur son roman Julien Parme

Florian Zeller s’exprime dans une interview vidéo sur ses sources d’inspiration, les scènes fortes de son roman dont il explique la genèse…

Rentrée littéraire – Interview de Maurice G. Dantec à propos de Grande Jonction

L’auteur controversé revient livrer, pour la rentrée littéraire, sa vision du monde avec un roman d’anticipation répico-poétiquer, situé en 2070. 12 ans après la destruction de la Métastructure qui, si elle a pacifié le monde, est parvenue à complètement machiniser l’Homme. Une seconde mutation est en cours : quelque chose se sert du néant laissé par la Métastrucuture pour le détruire. Elle le tue en attaquant le langage. En le ramenant à son degré zéro, en le convertissant en langage numérique, à une suite binaire de 0-1. L’Homme risque de mourir comme une machine, c’est le piège ultime de la technique. Seul espoir, l’attente d’une cargaison de livres. Une bibliothèque entière qui bien sûr est extrêmement menacée…

Le match des éditeurs sur Internet pour la rentrée littéraire 2006

Chaque éditeur affûte son site Internet en cette période de rentrée littéraire afin d’attirer les internautes. Albin Michel et Flammarion rivalisent de technicité et sortent ainsi leur épingle du jeu avec deux très belles réalisations en ligne pour séduire les lecteurs internautes… Albin Michel a adopté une démarche originale et particulièrement maligne… Il a en effet créé un site spécifique, distinct de son site officiel habituel. Mais pas uniquement…

Humeur : Les écrivains doivent-ils (vraiment) écrire leur blog ? Quand les plumes s’assèchent ou dérapent…

Nous suivons depuis quelques mois déjà l’actualité des blogs d’écrivains, primo-romanciers et auteurs wanna-be. Il est intéressant de visiter de temps à autre les-uns et les-autres afin de constater l’évolution qu’a pu prendre l’un ou l’autre blog. En particulier ceux tenus par les écrivains (publiés). Récemment (au 15 août), le jeune écrivain belge Thomas Gunzig a fermé le sien après 4 mois d’existence. D’autres comme Guillaume Chérel affiche au contraire une belle santé. Pourtant, on peut se demander si ces espaces de libre expression ne desservent pas l’écrivain s’il ne s’impose pas quelques principes…

Leçon d’écriture par Chloé Delaume

L’auteure de J’habite dans la télévision a débuté la promo de son nouvel opus dont nous vous parlions précédemment. Et a même pris la pose pour le magazine Elle (photo ci-contre). Une mise en scène en forme de clin d’oeil à l’expérience à laquelle l’écrivain s’est soumise pendant 22 mois : « regarder la télévision toute la journée de lever au coucher… », dit-elle. Si son corps s’est transformé (plusieurs kilos liés au chips), son cerveau a refusé d’être totalement disponible. Elle dissertait aussi sur France Culture (enregistrement à la Bibliothèque nationale François Mitterrand) dans l’excellente émission « Leçons de littérature », sur son art d’écrire ou plus précisément sur son art de « fabriquer » des livres. Retour sur les pratiques d’une des plumes les plus singulières de la nouvelle scène littéraire française…

Rentrée littéraire : les coups de coeur et les coups de griffe de la rédaction de Lire

Une interview intéressante de François Busnel, rédacteur en chef du magazine « Lire » permet de découvrir ses enthousiasmes et ses déceptions de la rentrée littéraire 2006. Il livre aussi ses impressions sur la littérature américaine toujours aussi énergique et créative…

« Réussir sa vie » de Bruno Gibert : Anti-manuel de réussite sociale

Avec son titre en forme de best-seller de gourou en développement personnel américain (et de clin d’oeil au titre-et bide- chanté par Bernard Tapie dans les années 80 ?), ce drôle de roman cache bien son jeu. « Choose a life. Choose a job. Choose a career. Choose a family. Choose a fucking big television, choose washing, machines, cars, compact disk players… » Cette tirade culte du non moins culte « Trainspotting » (photo ci-contre) pourrait résumer en quelque sorte le leitmotive en filigrane de ses pages. Des questions pour une génération en manque de repères, de stabilité ou de confiance en l’avenir… C’est justement à cette génération que choisit de donner la parole Bruno Gibert en cette rentrée littéraire :