A l’occasion de la sortie de son nouveau roman « Seul dans le noir » en cette rentrée littéraire de janvier, nous vous proposons, au fil de ces prochaines semaine, une petite rétrospective des œuvres marquantes de cet auteur américain phare. La trilogie new-yorkaise de Paul Auster/Cité de verre, Revenants et La chambre dérobée : « Rien …
Dossiers littéraires
Dossier : Le potentiel érotique de la littérature…
Cet été, nous vous proposons un petit dossier de littérature dite « érotique ». Un genre qui prête à interrogations et à quelques controverses… Qu’appelle-t-on « littérature érotique » ? Une littérature ghettoïsée qui se lit honteusement dans des rayons à part dans les librairies ou qui devrait, au contraire, intégrer, sans aucun distingo, la « noble » littérature générale ? Et comment écrit-on, écrivait-on, aujourd’hui et hier, l’intimité physique, le plaisir charnel ? Comment traduire avec des mots ce qui se vit avant tout par le corps ? Comment trouver une justesse et y a-t-il des « limites » à ne pas franchir, des « règles » à respecter ? Allez, un peu de masturbation… intellectuelle pour débuter ce dossier :
Romans « Tourments amoureux au masculin » : Entre Nick Hornby et Antoine Doinel…
Les états d’âme, les convulsions du cœur ou la tyrannie des sentiment ne sont pas un domaine réservé aux femmes (voir billet sur : la littérature a t’elle un sexe ?). Les jeunes romanciers savent aussi décrire, avec humour et sensibilité, la difficulté d’aimer, à l’heure des téléphones portables et d’Internet. Célibat, peur de l’engagement ou du passage à l’âge adulte, nostalgie, adulescence, misère sexuelle, frustration, petites misogynies, fidélité ou encore rupture sont autant de thèmes qu’ils abordent, en s’inspirant souvent de leur vécu, à la façon d’un Nick Hornby qui fait figure de précurseur de cette nouvelle littérature masculine. En Angleterre on lui a même donné un nom « lad lit » (« littérature de mecs ») par opposition à la « chick lit » (« littérature de nana »).
Dossier : Identification d’une femme… (Virginie Despentes, Chloé Delaume, Joy Sorman, Sofia Guellaty, Bénédicte Martin, Tristane Banon…)
A l’occasion de la sortie de King Kong théorie de Virginie Despentes, qui livre sa vision plutôt radicale sur la « condition féminine », voici une petite sélection d’autres jeunes romancières, qui chacune dans leur style, pose leur regard sur les multiples visages de la féminité, « l’éternel féminin »… Virulente, cynique, satirique ou au contraire douce, poétique, mélancolique voire romantique ou sensuelle, ces jeunes femmes incarnent, à elles toutes, une pièce de « l’énigme » féminine au XXIe siècle et nous révèlent des trésors de subtilité, d’humour et de lucidité… La génération post-68, post-moderne, héritière de l’émancipation, à la fois forte et fragile, entre « Sue perdue dans Manhattan » et « Chacun cherche son chat », vogue entre cet « idéal féminin » dicté par la norme sociale, leurs propres aspirations et la quête de leur identité dans ce grand bazar des sexes des « temps modernes »… Refusant de se laisser étiqueter ! Découvrez-les dans ce petit dossier que nous leur consacrons et n’hésitez pas à partager vos références !
Corps à corps : Quand les auteurs illustrent le désir… (à lire à deux !)
Un vent érotique souffle sur les romans graphiques parus ces derniers mois… Désir des « corps impatients » qui s’emmêlent, s’entrechoquent, fusionnent gonflés de plaisir, de jouissance ou s’approchent timides et maladroits, se heurtent… Les plumes sont précises ou floues, les traits de crayons ronds presqu’enfantins ou encore épurés, stylisés ou faussement hésitants. Pudique et/ou sans tabou, la vision de l’amour charnel moderne n’aura jamais été aussi bien rendue, dans toute sa diversité ! Et pour une fois « on vous fait un dessin » : Petite sélection de ces nouvelles BD sensuelles, euphorisantes et aphrodisiaques… à lire à deux (illustration ci-contre : le « Kamasutra du lecteur » )…
Dossier « Ados terribles » : les romans de la nouvelle « génération perdue »
Bad trips, errances urbaines, désillusions, passions amoureuses, ruptures familiales, désoeuvrement, fuite éthylique, paradis artificiels, crises, complexes, mal de vivre… : le « teen novel » (ou « roman d’adolescent » en français), comme le surnomme les américains, est devenu un genre à part entière. Il nous plonge au coeur des tourments et émois à la fois violents, émouvants et emprunts de tendresse de cet âge fragile et fascinant.
Signe particulier du « blé en herbe » version XXIe siècle : plus que jamais en manque de repères et désenchanté, il bouillonne, refuse les compromis et les régles sociales, exhalant parfois un parfum subversif ou sulfureux. Les bluettes romantiques et la légéreté façon « Grease » ont définitivement trépassé… La perte de l’innocence a un goût de souffre, de sang et de trash. Mais derrière la noirceur et le désespoir affleurent toujours une infinie tendresse et une quête de sens, de vie lumineuse. Une « génération perdue » certes, mais qui cherche son chemin…avec obstination et idéalisme.
Les nouvelles amazones de la littérature… Place aux filles !
Depuis l’apparition fracassante de Bridget Jones dans le paysage littéraire, un nouveau genre de littérature féminine prolifère dans les rayons des librairies. Le principe ? Explorer (et surtout exploiter) toutes les facettes de l’héroïne de la célitrentenaire belle, citadine, branchée, spirituelle mais si seule (également appelée JJMS : Jeune et Jolie mais Seule)… dans des aventures façon « Sex and the city ». Leurs dadas ? Le shopping, les mecs et les coupes de champagne ! Les maisons d’édition se bousculent pour lancer leur collection « girly ».
Jeunes auteurs cherchent éditeurs (et/ou futurs lecteurs) sur leurs blogs
Selon un récent sondage du Figaro-Ipsos Culture, un français sur quatre se rêve en écrivain (voir billet). « J’écris un roman en ce moment »… Qui ne s’est jamais entendu glisser cette confidence sur un ton mélodramatique au détour d’une conversation ou devant la machine à café… Soif d’idéal, fièvre griffonneuse ou vocation tardive : de plus en plus d’appelés se lancent dans l’aventure allant ou non jusqu’au bout. Désormais les aspirants écrivains et primo-romanciers ne font pas qu’écrire leur œuvre, ils en racontent également les coulisses. Une sorte de making-of littéraire relatant le parcours semé d’embûches du « jeunoteur » au pays de l’édition. Et le résultat est plutôt palpitant (peut-être plus que ledit livre ?). Qui mieux que le blog pouvait leur servir de terrain d’expression avant d’atteindre le convoité « papier relié » ? Buzz littéraire a sélectionné quelques uns de ces blogs tous très différents, à l’image de leur auteur respectif. Petite balade dans les limbes virtuelles de l’édition et sur ces blogs d’auteurs débutants ou encore méconnus :
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