Initialement sous forme d’un scénario que les auteurs qualifient de « délire d’adolescents », Récit insolite d’une jeunesse ordinaire, version roman à quatre mains, a vu le jour en plein confinement 2020 ayant permis de le rendre plus mature et de développer son côté rocambolesque. Résultat : une autobiographie caricaturale de leur jeunesse festive dans les années 90, sous le signe de la bière ! Jacques Pezzana et Julien Gilles, deux autodidactes et amis inséparables depuis le collège, nous présentent leur premier roman publié en juillet 2021 qu’ils décrivent comme un « hommage à l’amitié » :
On plonge ainsi dans les affres de l’adolescence, les fêtes et les soirées, les bars, les rencontres, les excès, les défis… On va même suivre nos trois compères dans leur début de vie d’adulte. Vous découvrirez des jeunes hommes ingénieux et solidaires en toutes circonstances.
L’histoire débute lorsque Jacques emménagea dans une petite ville avec ses parents. Il rencontra alors son futur ami Jonathan. Dans ce coin un peu paumé, ils sont deux jeunes en quêtes d’aventures et de sensations. Julien va venir s’ajouter à ce duo. Le trio de choc Jack, John et Jules est né et deviendra inarrêtable !
Ce roman se déroule comme les poupées russes que l’on emboîte les unes dans les autres. On passe du récit aux souvenirs, aux descriptions, aux moments de vie… On retrouve aussi l’amour d’une région, de la bière, de toute une époque mais surtout une ode à l’amitié, belle, sincère, celle qui résiste au temps qui passe.
C’est une histoire originale, parfois loufoque, riche en comique de situations et à l’écriture fluide. Une lecture divertissante à découvrir, accessible, qui plaira au plus grand nombre !
Editeur : Maïa éditions https://www.editions-maia.com/livre/recit-insolite-dune-jeunesse-ordinaire/
258 pages
Présence web des auteurs: https://www.instagram.com/recitinsolite57/ https://www.facebook.com/RecitInsolite57/
Interview de Jacques Pezzana :
Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre ? Comment est-il né ?
A 20 ans, nous avions eu l’ambition avec Julien d’écrire un scénario de long métrage pour le cinéma. La découverte de la bière, et sa consommation avec peu de modération à l’époque, avait fait germer en nous une multitude d’idées et de situations burlesques, que nous avions ensuite mises en écriture au sein d’une trame cohérente.
Malheureusement nous n’avons pas réussi à nous démarquer pour trouver un producteur, et ce projet auquel nous croyions énormément est resté sans suite.
L’annus horribilis 2020 (qui continue…), avec plusieurs mois de confinement et de couvre-feux, nous a conduit à réfléchir à de nouvelles occupations pour ne pas laisser la déprime s’installer. Aimant la lecture comme loisir depuis de nombreuses années, nous avons eu l’idée de réadapter notre scénario pour le transformer en roman, afin de mieux développer notre odyssée et la rendre plus mature, accentuant encore plus le côté rocambolesque de chaque scène.
Personnellement, ce qui m’a poussé, c’est le sentiment d’urgence d’écluser mes angoisses, de me déconnecter de ce qu’était devenue la réalité (ne plus pouvoir sortir de chez soi). Le décalage avec mes aspirations devenait insupportable, et l’écriture fut salvatrice. Il était temps de m’approprier mon rêve d’être écrivain ; et parfois il faut du temps pour arriver concrètement à se lancer, et j’ai pu mettre à profit la période difficile de la crise sanitaire pour ne penser plus qu’à l’aboutissement de ce livre !
Quels ont été vos processus d’écriture ? Combien de temps cela vous a-t-il pris et quelle(s) difficulté(s) avez-vous rencontré ?
Comme beaucoup, j’ai eu le syndrôme de la page blanche, mais je n’ai pas abandonné même dans les moments les plus difficiles ou les moins inspirés. Le fait d’écrire le livre à deux a pu créer une saine émulation pour réussir à nous motiver mutuellement avec Julien. Aussi, beaucoup de personnes à qui j’en parlais m’ont encouragé ; donc cela m’a permis de prendre de plus en plus d’assurance au fil du temps.
Ayant écrit le livre à 4 mains, nous avons dû nous synchroniser afin de trouver une méthode efficace de travail, avec notamment un serveur partagé pour synthétiser nos écrits ; et quotidiennement nous échangions. Nous nous sommes boostés lorsque l’un ou l’autre avait un manque d’inspiration, et plusieurs concepts de l’un ont été repris par le second, ce qui a magnifié le rendu final. Il a fallu quand même négocier âprement certaines scènes !
Ma technique personnelle est d’écrire toutes les idées qui me viennent selon l’inspiration du jour (et quelquefois grâce à l’inconscient de mes rêves), et ensuite j’ai besoin de laisser murir avant de retravailler chaque phrase. J’ai une nature perfectionniste et cela peut prendre du temps avant qu’une partie ne soit finalisée une bonne fois pour toute.
Nous avons mis un peu plus de 6 mois pour écrire la première version. Mais nous avons sous-estimé le temps de relecture, et cela a pris 6 mois de plus. En effet avec le recul sur l’histoire complète, nous avons dû reprendre complétement certains chapitres pas suffisamment développés par rapport à d’autres.
Que vous ont apporté la rédaction et la publication de ce livre ? Comment assurez-vous la promotion ? Avez-vous une stratégie ?
C’est véritablement un sentiment d’accomplissement personnel. La publication est une consécration, une concrétisation de tout ce travail d’écriture, de recherches et d’ajustements pour que tout soit parfait. C’est aussi un puissant soulagement, je vais pouvoir m’attaquer au projet de suite que j’ai en tête (et en synopsis) depuis plusieurs années, avec une première trame d’ores et déjà élaborée. Il faudra ensuite décider avec Julien si on se lance à deux dans l’écriture ou si je me lance en solo…
Pour assurer la promotion et la visibilité du livre, en plus des moyens (limités) qu’à notre éditeur, nous avons créé une carte de visite du livre que nous distribuons un peu partout. Nous utilisons également nos réseaux sociaux.
J’assure moi-même la gestion de la page Facebook et Instagram du livre, et j’ai réussi à obtenir plusieurs critiques (positives) de blogueuses littéraires. J’aspire désormais à participer à des salons du livre, maintenant qu’ils ont pu rouvrir (presque) comme avant.
Enfin, ma stratégie de communication est basée sur l’originalité de l’histoire (éloignée du politiquement correct), avec l’alternance entre fiction et réalité, où volontairement j’entretiens le suspense sur les scènes les plus folles (inventées ou non ?). De plus, je le vends comme un « livre de divertissement », de par les nombreux rebondissements concoctés et les situations fantasques, en espérant que le bouche à oreille fasse son œuvre vers l’infini et au-delà !
Pour conclure, je pense qu’il porte bien son titre et sa phrase d’accroche. C’est un roman atypique et déjanté qui plaira aux lecteurs cherchant à se divertir sans prise de tête. La quasi-totalité des avis reçus ont été très encourageants, vantant les nombreux rebondissements de l’histoire, la fluidité de l’écriture avec l’humour burlesque toujours bien placé.
Extraits choisis par les auteurs de Récit insolite d’une jeunesse ordinaire :
Jacques (chapitre 2)
A cette époque, Jacques était un adolescent assez grand, aux cheveux d’un brun qui ne faisaient pas suffisamment ressortir ses yeux bleus. Il affirmait son style par une barbe en bouc qui recouvrait un visage aux traits fins de forme allongée. Hypersensible à l’esprit vif, il avait cette faculté à immédiatement saisir les situations et cerner les comportements humains. Curieux de beaucoup de choses, il portait un regard particulier vers les sciences, tout en restant ouvert à l’histoire des lieux et à la psychologie. Il s’était très tôt passionné par les nouveautés techniques, l’informatique, les jeux vidéo, la musique et le cinéma ; ce qui le définirait de nos jours par le terme de « geek ».
Sa nature introvertie faisait de lui un garçon discret qu’il utilisait à son avantage pour servir son côté taquin et manipulateur. Il aimait aussi organiser les soirées ou les rendez-vous, animé par sa bienveillance et son empathie. Par son goût prononcé pour la lecture, essentiellement des ouvrages de science-fiction, il était pourvu d’un riche vocabulaire dont il savait faire profiter son entourage lorsqu’il se sentait en confiance, grâce à une bonne ambiance collective ou sous l’emprise des effets désinhibiteurs de l’alcool.
En cette matinée de déménagement, dans l’ancienne Habitation à Loyer Modéré située à Montigny-Lès-Metz, Jacques se réveilla avec une belle érection matinale qu’il n’arrivait pas à calmer ; certainement causée par l’excitation vers sa nouvelle vie ! Comme « Popol » ne voulait pas se rendormir malgré plusieurs tentatives, il dû trouver un autre moyen pour faire redescendre la pression (sanguine). Il se souvenait avoir lu que le froid pouvait aider à calmer les ardeurs. Il descendit dans la cuisine, se faufilant entre les cartons pour ouvrir le congélateur en quête de glaçons, mais celui-ci était vide.
Il tenta alors la porte du frigidaire. Déception, à l’intérieur il ne restait que quelques bouteilles d’eau et les casse-croûtes de la journée ainsi… qu’un pack de bières. Il sortit une canette de l’emballage pour sentir sa fraîcheur lorsqu’une idée lui vint ; après tout cela pourrait sûrement faire l’affaire. Il la plaça dans son slip kangourou pour refroidir son membre tendu, et apprécia l’instant. Mais en plein moment d’exaltation, il n’avait pas entendu ses parents descendre pour prendre leur petit-déjeuner. Et c’est à ce moment précis qu’ils entrèrent dans la pièce, le prenant en flagrant délit, hurlant ensemble sous le choc : « Jaaaaaacques !!! »
Jonathan (chapitre 2)
Dans la maison mitoyenne, le voisin d’à côté émergeât difficilement en toute fin de matinée, avec un mal de tête douloureux causé par une soirée étudiante la veille, où il fut sportif avec les boissons. En grand fan de football, Jonathan avait rêvé être l’entraîneur d’un gros club au budget transfert illimité. Lors de ses loisirs, il appréciait passer du temps à analyser les tactiques de jeu de ses équipes favorites. C’est aussi un artiste talentueux, maniant les pinceaux avec une précision chirurgicale, capable de représenter n’importe quelle émotion sur une toile, mais bien trop modeste pour l’admettre.
Grand blond aux yeux bleus très clairs de par son ascendance autrichienne, Jonathan semblait de prime abord plus sérieux et moins souriant que Jacques. Doté d’une large carrure et d’une voix grave, il impressionnait facilement. Mais ce n’est qu’une façade car il est d’une gentillesse extraordinaire, que ce soit avec les humains ou les animaux. Avec son allure décontractée, il est l’image même de la force tranquille. Son accent lorrain très marqué faisait que certains de ses interlocuteurs pouvaient avoir du mal à comprendre ses phrases, mais toutes ses valeurs humaines le rendaient vite inoubliable. Cependant, lorsque la bière commençait à faire ses effets, il se transformait pour laisser apparaître une facette bien plus extravertie. Inconditionnel de Dragon Ball Z, des témoins affirmaient l’avoir vu tenter des transformations en « Super Saiyen » après certains cocktails surdosés !
Il serait bien resté encore un peu au lit, mais sa vessie devenait trop douloureuse. Au moment de trouver la force de se lever, son sens de l’équilibre lui fit défaut, et il tangua. Ses premiers pas étaient trop imprécis, les escaliers trop escarpés, le risque était trop grand pour descendre aux toilettes. La pression (urinaire) augmentant, il fallait trouver une solution et vite !
Jonathan jeta un rapide coup d’œil autour de lui : aucune bouteille vide ni récipient pour se soulager. Seule la fenêtre lui apparut comme salvatrice. Il puisa en lui l’énergie nécessaire pour s’appuyer sur son bureau, renversant son chevalet qui se trouvait sur son chemin. In extremis il réussit à ouvrir le volet pour uriner par la fenêtre. Mais dans sa précipitation, il n’aurait pu se douter que sa belle-mère, à l’étage inférieur, lavait une salade pour le déjeuner. Cette dernière, qui remarqua le jet jaunâtre qui moussait et éclaboussait au sol, compris instantanément la nature et la provenance de ce liquide. Elle hurla : « Jonathaaaaaaaaaan !!! ».
Julien (chapitre 3)
La maison où habite Julien n’est pas très éloignée de celle de Jacques, même pas cinq minutes à pied. Située dans la rue juste au-dessus à une centaine de mètres, le moyen le plus rapide pour y accéder est d’emprunter un petit escalier d’une vingtaine de marches, passant entre une façade de maison et un petit parking. Il suffit ensuite de remonter la route en direction d’un petit square municipal mal entretenu, subissant les ravages du temps avec une végétation laissée à l’abandon. Décaissé à son extrémité pour rattraper le niveau avec la route, il est délimité par un muret fissuré qui semblait ployer sous les masses de terre qu’il retenait.
C’est à droite de ce parc, cachée par d’immenses sapins, que se dressait la maison de ce mystérieux ami de Jonathan.
Volontaire, souriant et jovial à ses heures, Julien est un jeune homme de taille moyenne au physique athlétique. Carré de visage, sa chevelure brune ondulée faisait ressortir le vert de ses yeux. L’absence de pilosité le rajeunissait de quelques années. Communiquer avec autrui est chose facile pour lui car il s’exprime aisément. Mais lorsqu’il dépasse une certaine quantité d’alcool, il se lance alors dans de longues tirades philosophiques, avec un raisonnement pas toujours logique et compréhensible pour ses interlocuteurs.
Son caractère obsessionnel faisait de lui un personnage extrême dans tout ce qu’il entreprenait, ne connaissant pas la demi-mesure. Légèrement imbu de sa personne, il jonglait entre plusieurs personnalités qui semblaient être aux antipodes, mais qu’il arrivait étrangement à concilier. Entre autres, celle du sportif chevronné prenant soin de son corps, et celle du fêtard sans retenue. Tiraillé entre ses bonnes et mauvaises consciences, la légende raconte qu’il fut adepte des clubs libertins dès son plus jeune âge, mais que caché derrière son visage angélique, personne ne pouvait se douter de ses déviances.
Julien s’était réveillé de bonne heure. Comme à son habitude, il avait pris un petit-déjeuner frugal composé de blanc d’œufs et de bananes, puis était descendu dans sa cave faire ses premiers exercices de musculation. Devant son grand miroir mural, il avait ensuite préparé sa barre en la chargeant de disques d’acier. Encore absorbé par les folies de la veille, il avait oublié de mettre les attaches aux extrémités. Fatigué et donc moins performant que d’ordinaire, il avait levé la barre pour débuter un soulevé de terre.
Cependant, emporté par le poids, il ne réussit pas à se stabiliser. Il tangua et recula de quelques pas pour retrouver son équilibre, s’arrêtant dans une position quelque peu étrange et inconfortable. De là, il vit à l’aide du miroir que la barre étant penchée, les poids de droite commençaient à basculer… Prit au dépourvu, il la redressa mais ce fut de l’autre côté que les poids se mettaient à descendre. Essayant tant bien que mal de maintenir sa pression (musculaire) à l’équilibrage, il recula encore jusqu’à glisser sur une bouteille de bière vide qui se retrouva propulsée dans le miroir, le brisant sur le coup. C’est ainsi qu’il relâcha sa barre dont les poids tombèrent au sol dans un vacarme épouvantable ! Sa mère, réveillée en sursaut par ce tremblement de terre, hurla : « Julieeeeeeeennn !!! »
Extrait du chapitre 13 :
Petit saut temporel il y a quelques mois en arrière, alors que Jacques était encore cet enseignant original à la Sorbonne. Lors de son expérience parisienne, il avait surpris une conversation entre deux collègues dans la salle des profs, où l’une d’elle racontait qu’elle avait parlé à un professeur remplaçant.
— Si tu savais ce qu’il m’a dit, il est vraiment bizarre ! Il m’a parlé de ma tenue vestimentaire trop dénudée à son goût, et m’a expliqué qu’il regrettait les siècles passés où les femmes étaient habillées de façon moins provoquante.
— Vraiment ? s’exclama sa collègue. Pourtant tu es en pantalon et pull à col roulé !
— Et bien pour lui, cela semble à la limite de l’indécence ! En plus il est resté à deux mètres de moi, comme pour respecter une distance de sécurité. Puis il est sorti car il devait aller se laver les mains ; toutes les quinze minutes il a dit… Quel étrange personnage !
Jacques, toujours friand des derniers ragots, écoutait attentivement avec une impression de déjà-vu. Cette description extrême, avec cette histoire de gestes barrière, réveilla en lui d’anciennes connexions neuronales. Il fallait lever le doute :
— Excusez-moi, pourriez-vous me dire si ce professeur est un petit brun aux cheveux courts ?
— Plutôt petit oui, mais comme il était recroquevillé sur lui-même, pas facile de connaître sa vraie taille…
— Mais c’est Rocco !! Où se trouve ce type ?
— Rocco ? s’étonna la professeure d’anglais. Je n’ai pas l’intention d’aller vérifier ! Il est allé vers la cafétaria…
Jacques sortit précipitamment en direction du lieu indiqué. Il retrouva facilement sa trace, assis à l’écart des clients. Ce jeune homme à la mine défaite, paraissait tel un personnage en noir et blanc dans un film en couleur. Aucun doute, c’était bien lui. Jacques s’approcha furtivement pour lui tendre une embuscade toute personnelle.
— SALUUUUT !! lui rota-t-il grossièrement à la figure, en souvenir du bon vieux temps.
Avant même de le reconnaître, Rocco hurla par réflexe :
— Putain Jack tu fais chier ! Pas encore un comme ça je te préviens !!! Il se retourna et se calma : En plus, c’est vraiment toi !!
— Hey, Roooccooo ! Que fais-tu là ?
— Jack ! Ben je suis professeur ici, pour un remplacement de deux semaines en théologie.
— Toi prof de théologie !? Comment est-ce possible ? Bon effectivement tu as le profil !
— J’ai fait ces études suite à une révélation : la Vierge Marie en personne est venue me féliciter de ma chasteté. Des hommes comme moi sont extrêmement rares, m’a-t-elle dit. Suite à cela, j’ai obtenu mon diplôme avec mention. Mais je ne veux pas être titularisé et travailler à temps complet, c’est trop usant. Et je ne préfère pas partir trop longtemps loin de la maison et des bons petits plats de ma « mamma ». De toute façon, elle m’a mis des affaires de rechange seulement pour deux semaines.
— Et bien tu ne rigoles pas toi ! Moi je suis professeur de physique-chimie. Tu prends un café avec moi, qu’on discute un peu plus ?
— Mais c’est trop cher à la cafétéria ! se renfrogna Rocco.
— C’est bon je te paie ! Ne t’inquiète pas.
— Tu es sûr ? Je n’ai pas de sous moi … Bon d’accord.
1 Commentaire
Le titre intriguant et étant du même coin que ces jeunes je me suis dit que cela pouvait etre sympa de lire un tel roman. J’ai vite accroché à ces jeunes qui délirent bien. Des situations loufoques, une belle histoire d’amitié et un style d’écriture varié et original m’ont fait bien aimé ce livre.
On attend la suite…