A chaque rentrée littéraire, son phénomène d’édition. Simon Liberati fut celui de septembre 2004 avec son premier roman au titre envoûtant : « Anthologie des apparitions », publié à l’âge de 44 ans et actuellement vendu à près de 20 000 exemplaires. « Poulain » de Frédéric Beigbeder alors éditeur chez Flammarion, cet ancien journaliste (pour FHM et 20 ans) a été acclamé par une partie de la critique comme nouveau roman culte sur la grâce et la destruction adolescente au « désanchantement enchanteur », « possèdant l’éclat des futurs petits classiques », « le roman ourlé d’un moraliste » selon Libération, et accusé d’autre part de n’être qu’un roman parisianiste branché de plus dans la veine trash-bourgeoise-nihiliste (dont Alain Soral aurait rewrité plusieurs pages). Faut-il ou non lire Simon Liberati ? C’est l’occasion de vous faire une opinion puisque le roman vient de sortir en poche (J’ai lu – « Nouvelle génération »)…
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