Contours du jour qui vient, 2e roman de la franco-camerounaise Léonora Miano , désormais auteur majeure et alors âgée de 33 ans, lui vaut le Goncourt des lycéens en 2006 après avoir remporté divers autres prix avec L’intérieur de la nuit, son premier opus en 2005. Les deux livres s’inscrivent dans sa trilogie « Suite Africaine » (fermée par Les aubes écarlates publié en 2009). Elle continue d’y explorer la jeunesse de son pays d’origine et son avenir possible, ici dans le cadre d’un état imaginaire d’Afrique équatoriale/centrale au sortir des ravages d’une guerre civile. Elle explique plus précisément s’être intéressée au « type de société pouvant exister dans ce pays après la guerre et comment cette misère affecte les gens intérieurement en particulier en milieu urbain et en l’absence de garde-fous ».
Littérature francophone
Nathacha Appanah, écrivain franco-mauricienne déplore la politisation de ses romans
Dans sa chronique pour le journal Lacroix, intitulée « Langue vivante, pays vivant« , l’écrivain franco-mauricienne, Nathacha Appanah, auteur notamment de Tropique de la violence sur les adolescents de Mayotte, regrette que des aspects périphériques au littéraire comme ses origines retiennent davantage l’intérêt que son univers d’écrivain, les histoires qu’elle raconte
Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer ? de Dany Laferrière: « On ne naît pas nègre, on le devient »
Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer ? est le premier roman de Dany Laferrière, écrivain québecois d’origine haïtienne, élu à l’Académie Française en 2013. Ecrit à un moment charnière de sa vie, alors âgée d’une petite vingtaine, il venait de fuir de manière précipitée le régime dictatorial de François Duvalier (Papa Doc), à Haïti où il exerçait comme chroniqueur culturel pour Montréal, suite à l’assassinat en 1976 d’un de ses amis journalistes. Commence alors pour lui une nouvelle existence canadienne et ses débuts d’écrivain reflétés dans Comment faire l’amour avec un nègre sans sa fatiguer où il mène une vie précaire faite de petits jobs à l’usine (qu’il n’évoque toutefois pas dans le livre) et d’écriture depuis des chambres « crasseuses et lumineuses ».
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