On parle beaucoup de littérature jeune adulte/ado américaine, mais la France n’a pas à rougir de ses talents dans le domaine qui savent aussi passionner les jeunes et moins jeunes. Clémentine Beauvais, une jeune professeur de lettres expatriée en Angleterre à York après des études à Cambridge, s’est ainsi faite remarquer avec deux jolis succès, Les petites reines (2015, 27000 exemplaires vendus et auréolé de 4 prix littéraires) et plus récemment l’ambitieux et innovant « Songe à la douceur » (2016, tiré à plus de 40000 exemplaires). A la croisée de la littérature française et anglo-saxonne, elle occupe une place privilégiée pour comparer les deux marchés d’édition des deux côtés de la Manche. Dans une interview, elle analyse leurs différences avec les avantages et inconvénients de chaque système pour les auteurs et la création littéraire :
Littérature young adult – jeunesse
La littérature jeunesse « young adult » manque-t-elle de « sérieux » ?
De JK Rowling mère de la saga Harry Potter et autres dérivés à Twilight, Hunger games ou Divergent, les romancières anglo-américaines se taillent la part du lion sur ce marché porteur de la littérature ado et jeunes adultes. Pourtant ces histoires fantastiques et autres dystopies, particulièrement quand le personnage central est une héroïne, sont souvent réduites à de la littérature commerciale facile sans intérêt littéraire, voire médiocre dont il faudrait même tenir éloignés les jeunes… Dans sa tribune au site Bustle*, la jeune auteur américaine de romans ados à succès (la trilogie Délirium, Before I fall/ »Le dernier jour de ta vie », etc.), Lauren Oliver
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